Comment être heureux quand on souffre ?

Ce que être heureux n’est pas
Je sens que vous n’aimez pas voir dans une même phrase le verbe souffrir et comment être heureux. C’est ou l’un ou l’autre mais pas les deux en même temps !
Vous avez une idée du bonheur sans la souffrance, sans la guerre, sans les maladies, sans les OGM et sans les cafards.
Et pourtant… le Dalaï Lama continue à être heureux… avec les Chinois.
Cet article participe à l’événement inter-blogueurs « Pourquoi pas naturel ? » organisé par le blog Forme et bien-être. Si vous avez lu et apprécié cet article, rendez-vous à la fin de l’article pour voter et choisir les trois articles qui auront retenu votre attention
Être heureux n’exclut pas la souffrance, cela englobe tout. C’est un état d’esprit qui ne divise pas et ne répertorie pas les expériences en bonnes ou mauvaises. Elles sont.
- En fait, être heureux n’a pas grand chose à voir avec vos conditions de vie. C’est vraiment un état intérieur à cultiver.
- Être heureux n’est pas proportionnel aux efforts que vous avez faits pour parvenir à cet état. Dans la notion d’efforts, il est question de lutte et de résistance, incompatibles avec le bonheur.
- Être heureux ce n’est pas exercer un contrôle et développer le pouvoir de faire en sorte que les choses se passent comme vous l’avez décidé.
- Être heureux , ce n’est pas avoir tout vos désirs exaucés. Ce n’est pas non plus gagner au loto ni tomber par chance sur la hotte du Père-Noël.
On ne devient pas non plus heureux lorsqu’on a résolu tout ses problèmes. En d’autres termes, 30 ans de psychanalyse ne vous feront pas forcément nager dans le bonheur.
Mais bon sang, comment être heureux alors?
Je vous propose la leçon de Narada pour découvrir comment être heureux. Si sa leçon ne vous parle pas, je vous propose aussi un pense-bête plus européen en fin d’article sur la démarche à suivre chaque fois que vous ne vous sentez pas heureux.
Je dis pense-bête car la particularité d’un humain qui souffre, c’est qu’il devient amnésique. Au cœur de la souffrance, vous ne vous souvenez plus que vous avez des outils à votre disposition!
Voici donc un petit conte initiatique tirée du tarot d’Osho Rajneesh.
« Un jour, Narada, le grand mystique indien était en route vers Dieu. Il marchait dans la forêt tout en jouant de la vina lorsqu’il aperçut un vieil ascète sous un arbre. Le vieillard lui dit :
– je t’en prie, pose une question à Dieu pour moi ; Depuis trois vies, je fais tout ce qui est en mon pouvoir pour atteindre l’éveil, que faut-il de plus ? Quand serais-je libéré ?
Narada acquiesça et s’éloigna en riant. Un peu plus loin, il vit un jeune homme, en train de chanter et de danser en s’accompagnant à l’ektâr (instrument à une corde). Narada le taquina :
– Aimerais-tu toi aussi poser une question à Dieu ?
Le jeune homme continua à danser comme s’il n’avait pas entendu. Quelques jours plus tard Narada revint. Au vieillard il annonça que dieu lui imposait trois vies supplémentaires. Pris de rage, l’ascète jeta son chapelet et ses saintes écritures par terre.
– C’est inadmissible, c’est injuste, encore trois vies !
Narada se tourna ensuite vers le jeune homme qui dansait comme à l’accoutumée.
– Bien que tu ne m’aies chargé d’aucune mission, je me suis permis d’interroger Dieu. Vu la réaction de l’ascète, j’hésite un peu à te révéler ce que j’ai appris.
Comme le danseur ne lui prêtait aucune attention, Narada poursuivit.
– Dieu m’a demandé de te dire que tes vies à venir sont aussi nombreuses que les feuilles de l’arbre sous lequel tu danses pour le moment.
Le jeune homme se mit à tournoyer extatiquement.
– Pas plus que cela ? Il y a tant d’arbre dans le monde et une telle multitude de feuilles… celles d’un seul arbre suffisent donc pour compter le temps qu’il me reste à traverser ? La prochaine fois que tu rencontres Dieu, remercie-le pour moi !
Le jeune homme fut délivré sur le champ des ténèbres de l’inconscient. »
Réfléchissez-y la prochaine fois que vous trouvez une situation inadmissible et injuste. Bon, vous l’aurez compris, on ne prête qu’aux riches… on ne donne l’éveil qu’à ceux qui sont déjà heureux!
L’effort et la mobilisation de l’intention vers le bonheur sont en fait l’obstacle qui nous en sépare et qui nous prive d’être heureux et vivants.
Être heureux est un objectif louable mais on ne peut pas devenir heureux : ou on sait comment le vivre ou on ne sait pas.
Le bonheur ne peut être que dans l’instant, il va falloir réapprendre à vivre à partir de votre nature profonde plutôt que de mobiliser votre bonne volonté.
Comment être heureux malgré la souffrance?
D’une façon générale, les expériences douloureuses sont là pour vous inviter à lâcher prise. C’est leur fonction principale à part vous embêter.
Lorsqu’une «tuile» arrive, vous avez le choix entre mal le vivre ou changer votre regard sur la situation et sur et la façon dont vous allez la prendre.
La physique quantique vous a appris une nouveauté fondamentale : l’expérience à laquelle vous assistez ne donne pas le même résultat que la même expérience vécue seule en laboratoire.
C’est donc votre regard qui modifie la situation. Être heureux ça s’apprend et cela passe par changer votre regard et lâcher prise.
Pourquoi vous n’arrivez pas à lâcher prise
En fait, vous ne savez pas quoi lâcher, vous ne comprenez pas ce que ça veut dire. D’abord, pour lâcher, il faudrait savoir ce que vous tenez!
Vous pensez que les choses sont immuables et nécessitent votre intervention car vous n’avez pas l’expérience d’une vraie transformation sans que vous ayez pris personnellement les commandes.
Ce que vous avez à lâcher c’est la résistance à ce qui est, ce qui vient et ce qui vous arrive surtout si ça ne vous plaît pas.
- Lâcher, c’est arrêter de croire que si vous n’agissez pas immédiatement en réglant sur le champ la situation, vous allez être submergé.
- Lâcher c’est arrêter de croire que résister à la situation va l’empêcher d’empirer. Lâcher c’est arrêter de vouloir comprendre logiquement ce qui est en train de se passer.
- Lâcher c’est arrêter de juger que ce qui arrive est impossible, impensable inadmissible et injuste. Souvenez-vous, l’ascète de l’histoire…
Comment être heureux au cœur de la souffrance en 7 étapes?
Dans un premier temps, cela passe par s’occuper et se sentir responsable de ses états intérieurs au présent. Je parle de situations émotionnelles, je ne parle pas d’un véritable danger auquel vous auriez à faire face.
1- Prendre conscience que quelque chose ne va pas.
Cela vous paraît une « lapalissade » mais il faut que la maison soit en feu, que le chat soit grimpé dans les rideaux, que les enfants pleurent pour que vous ayez un doute.
Puis les portes claquent, l’alarme de la voiture se met à sonner, alors vous commencez à vous rendre compte que quelque chose ne va pas.
Pourtant, tout le monde l’a vu sauf vous: vous êtes à cran, un rien vous contrarie ou vous fait exploser, votre ventre vous fait mal, vous n’avez plus d’ongles ou votre visage est couvert de rougeurs…
2- Tirer des conclusions
Si vous êtes dans cet état, c’est que cela fait un bout de temps que vous êtes mal ! Parfois cela fait une heure, parfois deux jours ou trois mois. Votre capacité à endurer les états difficiles est incommensurable.
En fait, vous avez une forte émotion et vous êtes en train de résister à ce qui arrive. Vous cherchez à ne rien sentir mais le malaise déborde de tous les côtés.
Ce que vous ne savez pas, c’est qu’en dehors du film qui se déroule à l’extérieur, un autre film plus personnel personnel est activé en vous.
3- Tirer les rideaux
Tirer les rideaux ne veut pas dire que vous allez faire comme si rien ne s’était passé. Vous tirez juste les rideaux de la scène pour aller voir en coulisses.
C’est l’étape la plus difficile, on croit qu’il faut rester dans le jus pour en sortir. Or, il faut d’abord en sortir pour savoir dans quel jus on est tombé !
Aller voir en coulisses ne veut pas dire sortir de la scène pour aller boire un apéro au bistro ou faire une grosse méditation ou « textoter » une copine!
En fait, vous n’êtes plus dans la réalité, vous étiez dans une scène que vous avez souvent rejouée et vous avez plongé dans un tunnel.
Vous êtes sans doute très petit à l’intérieur, ce n’est pas le moment de jouer au grand en méditant ou en faisant vrombir les chevaux sous le capot.
Dégagez-vous de la situation sous un prétexte fallacieux, allez vous laver les mains ou prendre l’air. Remettez-vous à respirer car vous étiez en apnée.
Sentez l’atmosphère autour de vous, le sol sous vos pieds, l’eau sur vos mains. Accompagnez votre respiration un moment.
4- Acceptez que ce qui vient de se passer, vient de se passer
Non je n’ai pas fait une faute de frappe en répétant. Curieusement, votre premier réflexe serait de dire, non c’est pas possible, non mais c’est pas vrai, c’est incroyable.
On ne vous demande pas d’être d’accord avec la situation, juste d’accepter que ça vient d’arriver même si vous ne savez pas pourquoi.
Pour le moment, vous en êtes là, ça ne peut pas être autrement. Temporairement, c’est ainsi et vous ne pouvez pas rembobiner.
Si vous n’arrivez pas à accepter ce qui est, acceptez de ne pas accepter ce qui est pour le moment (ce n’est pas une faute de répétition non plus). Dites, j’accepte de ne pas être capable d’accepter ce qui arrive.
Pincez-vous, vous ne rêvez pas, c’est arrivé. Ne sautez pas cette étape en rassemblant votre sang froid pour chercher immédiatement une solution ou une réparation. C’est trop tôt.
5- Observez-vous
Maintenant que vous avez quitté la situation (vous pouvez y rester si vous êtes face à quelqu’un de conscient qui va comprendre votre désarroi et votre démarche).
Dans quel état êtes-vous ?
Quel type d’émotion vous possède (c’est bien le mot qui convient) encore? Peur, colère, tristesse, manque, culpabilité, honte, trahison, jalousie, haine, rejet ?
Regardez à quoi vous pensez, qui vous cherchez à abattre, qui vous allez mener au procès ou par quelle porte vous voulez fuir.
Faites-vous un commentaire : « eh bah dis donc, tu es dans une sacrée colère… ou bien ..mais tu es terrorisé… » En fait, vous devenez un témoin conscient de ce qui se passe en vous. Vous intercalez un observateur entre vous et la situation.
6- Acceptez votre état présent.
C’est surtout cela vivre le présent! L’état dans lequel vous êtes n’est pas une erreur mais votre présent du moment. Ne cherchez pas à vous montrer sous votre meilleur jour.
C’est l’endroit où vous devez pister le jugement à votre égard : si vous êtes triste, soyez triste. Ne vous dites pas que vous avez tout pour être heureux !
Cet état est sans aucun doute un état d’enfant blessé. Il ne vous viendrait pas à l’idée de juger un enfant triste sur le bord du trottoir ? Alors, faites pareil pour vous.
7- Retour à la réalité et passage à l’action
Revenez au monde extérieur et demandez-vous quelle serait l’acte juste à poser afin de pouvoir passer à autre chose. Il n’est pas question de régler définitivement la situation, juste de nommer ce qui se passe ou d’agir si il y a nécessité.
Si les personnes incluses dans la situation ne sont pas réceptives, dites que c’est vous qui avez eu un problème.
Si au contraire vous bénéficiez d’une écoute, exprimez ce par quoi vous venez de passer. Si la réalité nécessite que vous posiez une action, posez-la.
C’est à cet endroit que se trouve le lâcher prise : lâchez prise avec la forme que votre problème à pris au moment présent. Ne cherchez pas régler la situation ou à dire que vous aviez tort ou que l’autre avait tort.
N’essayez pas d’être quelqu’un de bien, soyez vous-mêmes même si vous pensez que vous n’êtes pas beau à voir dans cet état.
Vous allez retrouver rapidement un état de paix parce que vous avez pris soin du présent. Votre futur peut donc prendre place. Ce futur est votre nouveau présent, vous avez retrouvé la capacité à être heureux.
La suite de la recette dans le prochain article.
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Vous arrive t-il d’être submergé par un scénario?
Comment faites-vous pour retrouver votre capacité à être heureux? Commentez!

Bonjour Hannah,
Ma meilleure amie est une femme qui vit des douleurs physiques permanentes jour et nuit (elle ne dort pas la nuit à cause de la douleur) et elle aime la vie et fait tout ce qu’elle peut pour profiter de sa vie lorsque les douleurs sont moins fortes. Elle prend de la morphine en permanence et malgré cela, elle ressent toujours de la douleur. C’est la personne que j’admire le plus pour sa détermination. Elle marche et avait été condamnée à ne jamais remarcher après son accident de travail.
C’est un exemple de courage qui prouve que OUI on peut vivre heureux malgré avec la douleur. Elle vit dans le moment présent, tout le temps, car elle ne sait pas si demain elle pourra faire quelque chose ou devra rester au lit.
Amicalement,
Sco! 🙂
Bonsoir Sco!
La douleur physique est assez terrible car elle peut être
un obstacle pour méditer et trouver de l’espace à
l’intérieur de soi.
Il faut une sacrée énergie de vie pour garder le
sourire.
Je suis toujours admirative des gens qui font mentir les diagnostics
de la médecine. La sophrologie est pleine d’anecdotes de
ce style. Ce qui est dommage c’est peut-être de condamner les
gens à l’avance sans connaître leur « magicien »!
A recommander ! lorsque j’ai pris connaissance de « l’emploi du lacher prise ‘tout a changer ou bien disons ‘mes etats emotionnels ont ete remplacés par un style haussement d’épaule et un relax’ tournes toi les pouces ça relax » Ouf, respire prend de la distance ………….installe toi et mes du vernis sur tes orteils !
Merci Hannah
Bonsoir Odette-Charlotte,
Pouvoir devenir observateur est vraiment le
début de la paix qui s’installe malgré la tourmente!
Bonjour Hannah, avant j’étais constamment submergée par des millions de scénarios, d’où mon grand mal être, je vivais dans la peur de beaucoup de choses et donc j’étais toujours en lutte pour m’en sortir, ce qui n’est jamais simple à vivre sur le moment.
Aujourd’hui, je vis dans le présent, je suis en paix avec moi même dans tout ce que je fais et s’il m’arrive encore de ressentir les griffes de l’injustice par surprise, je me remets dans le moment présent et je respire lentement car je sais maintenant que tout ce qui arrive a un sens plus élevé et donc je lâche prise direct.
zenie
Bonsoir Zénie,
Tes articles montrent que tu as gagné en paix.
Je ne vois pas de lien vers ton dernier article,
comment Luv n’a pas fonctionné?
Possible que comment Luv ait fait une pause !
C’est plus sympa avec un lien!
Bonjour,
Je suis en cet instant submergée par votre article : les émotions/pleurs sortent… cela fait presque 4 ans que je galère, que je me bat contre des moulins à vent ! Maintenant que le déménagement est en cours, que j’ai réagi, eh bien, je craque, je tombe, je lâche ???
Je suis triste et j’accepte de l’être, demain sera un jour meilleur, et j’espère que je serai plus heureuse avec ma fille dans notre nouveau chez nous, ce sera plus difficile mais au moins je vais pouvoir me reconstruire, ainsi que mon adolescente…
Merci pour ce bel article, très belles explications, qui ont déclenché mes émotions… la goutte qui fait déborder le vase trop plein : l’intervention de vendredi y est aussi pour quelque chose (canine lactéale arrachée et mise en place d’un implant et dent provisoire, quel comble…)
Super ce site, bien que j’ai un peu de mal à me concentrer, il est parfait…
Merci pour vos conseils et votre aide Hannah
Laissons passer la vague, et le vague à l’âme
Belle soirée lumineuse à tous et toutes
AM
Bonsoir Anne-Marie,
Votre émotion devait être mûre!
pour ce qui est de vos dents, j’imagine que
vous avez déjà lu mon article pour savoir ce que
signifie la canine:
https://www.new.forme-sante-ideale.com/problemes-dentaires-dis-moi-quelle-dent-mal-qui-tu-es/
la période n’est pas facile à vivre car il faut en un temps record
nettoyer l’essentiel de nos mémoires mais je vois que vous avez pris
le taureau par les cornes!
Merci de tous ces conseils si pertinents.
Depuis que j’ai découvert votre site je gagne en sérénité et j’avance dans ma vie avec plus de confiance en moi.
Je sais que j’ai encore du chemin mais il est beau et je l’accepte de plus en plus comme il me vient.
Je crois que c’est ma façon de lâcher-prise!!
bonsoir Fabienne et merci de votre commentaire.
Le sentiment de paix est effectivement une preuve
qu’on avance. on peut me^me lâcher l’idée qu’on a
encore du chemin à parcourir 😉
Coucou Hannah,
Ca va vite, nous finissons à peine de profiter des bienfaits de ton article sur la peur ,
qu’une autre notion arrive!…Au bon moment.
Merci A +.Sabrina
Coucou Sabrina,
Tu veux dire que tu as raté les yeux entre temps!
je n’écris qu’un article par semaine, heureusement!
Coucou,
j’ai eu l’article sur les yeux , je masse le contour tous les matins entre 2 chagrins!!
Je reviens vers cet article, toujours un temps de retard, ma Cassandre est partie en internat et depuis je suis très très triste , difficile à croire!
Me suis débattue quelques jours, relie et tente de trouver un souffle ce jour.
Biz A+ Sabrina
Bonsoir Sabrina,
Bon l’article tombe à point alors.
Malgré les apparences, on n’est jamais
triste de ce qu’on croit. Son départ a
ramené une vieille mémoire à toi.
Si les symptômes persistent, je suis
à Toulon mardi 18 septembre.
Bonjour Hannah,
Avant, je me mentais en me persuadant que TOUT allait bien, ne m’autorisant pas à exprimer mes émotions . Je pensais que c’était un signe de faiblesse. Tel » le grand chêne » je me devais d’être grande et solide en toutes circonstances.
A présent, ma force est de m’autoriser à accueillir mes émotions et à faire confiance à la VIE car ce sont ces émotions qui libèrent.
Inutile de préciser que je me sens plus légère !!
Merci pour ce partage!
Belle journée.
Joëlle.
Bonjour Joëlle,
Oui, le présent ce n’est pas comment on voudrait être mais comment on est!
Bonjour Hannah,
Pendant des années j’ai couru après le bonheur, toujours insatisfaite, toujours à la recherche de quelque chose d’extérieur à moi.
Finalement, un jour, je me suis arrêtée et j’ai commencé à apprécier ce que j’avais, à ne plus ruminer – dieu que j’étais une sacrée ruminante – bon vous l’aurez compris, je vivais dans la rancoeur, la victimite et surtout une éternelle insatisfaction.
Aujourd’hui, j’apprécie et remercie tous les jours la chance d’avoir une bonne santé, mes jambes, mes bras enfin tout marche bien malgré mon âge, la tête aussi d’ailleurs, je me suis arrêtée sur le bord du chemin et j’ai commencé à admirer les paysages, à prendre le temps de regarder les paysages.
Le bonheur je crois est de de désirer encore ce qu’on a disait je ne sais plus qui.
Merci pour cet article plein de sensibilité
Bonsoir Sylviane,
Je reviens justement de ton blog!
Désirer, c’est vouloir quelque chose
qui n’est pas là en pensant que c’est
ailleurs.
J’adore cet adage tantrique qui dit:
« Tout ce qui est ici est ailleurs,
si ce n’est pas ici, ce n’est nulle part ».
Dire qu’il faut avancer en âge pour se sentir au top!
Bonsoir Hannah,
Il y aurait tant de choses à dire sur cette richesse que tu as écrit.
Juste je peux témoigner que oui depuis que j ai compris que je devais aller voir derrière le rideau ma vie se transforme.
Le fait d’etre observateur de la situation que je vis me replace dans mon etre et m’ote l’identification au mental.
Je deviens donc moi ( l’etre )et là la magie opère.Le pouvoir de l’etre me permet d’utiliser mon potentiel maximum pour poser l’acte juste.la bonne intuition arrive.La créativite divine fait son oeuvre
Alors oui je peux dire que malgrès mes conditions de vie pas comme je voudrais et bien je suis heureux.
Et le secret est que plus je suis l’etre et plus mes conditions de vie s’améliore.
Je suis si heureux de pouvoir ecrire ça aujourd’hui après tant de galère.
Merci de tout coeur pour ce bel ecrit Hannah
Arnaud
Bonsoir Arnaud,
Tu as raison, c’est le fait d’être heureux qui
améliore les conditions de vie et pas le contraire
pas les conditions de vie qui s’améliorent qui
nous rendent heureux.
Que penses tu des personnes qui se disent malheureuses ( donc souffrance morale), vont consulter car elles sont malheureuses mais quand le thérapeute propose des pistes » pour trouver des rayons de soleil », elles répondent : oui, mais ….
Merci de ton point de vue
Karine
Bonsoir Karine,
« Oui mais » est un film adorable avec Jugnot qui traite
à merveille ce problème: les gens jouent à des petits
jeux avec les autres et entre eux et ne cherchent pas
nécessairement à se libérer.
Nous avons des besoins à satisfaire qui sont de l’ordre
de la sécurité, du besoin de lien, de reconnaissance etc…
Lorsque au moins trois de ces besoins sont satisfaits,
nous devenons dépendants de la situation. Par exemple,
si une personne dépressive obtient grâce à sa dépression
du lien (de ceux qui veulent la sortir de là), une
reconnaissance (de la pauvre qui souffre) et de la
sécurité d’un état connu que l’on peut recréer à loisir
ou d’une assistance financière, elle trouve dans la dépression
un confort très relatif mais confort quand même qui
lui fait refuser les pistes exigeantes de la thérapie.
Bonjour Hannah,
Mon caractère taquin me pousserait à dire que, quand même, si je gagnais au lotto, je serais un petit peu plus heureux.
Après tout, pourquoi cela ne ferait-il pas partie des objectifs à atteindre.
Mais soit.
Soyons sérieux (je vais devoir me forcer).
Je ne peux pas m’empêcher de parler de mon expérience et certains qui me connaissent vont zapper le commentaire en disant « oui, ça va on connait ».
Je ne veux pas en priver ceux qui ne savent pas encore que j’ai eu un grave accident il y a quelques années, que j’ai failli perdre la vie et que depuis lors, je vois la vie de façon tout à fait différente. Voilà, je l’ai redit.
Maintenant, soyons franc, Je positive au point que je vois même dans mon accident certains aspects positifs (bon, faut gratter un peu, mais enfin) mais je suis passé par une terrible dépression qui m’a fait voler dans une « institution spécialisée ».
Chez les fous comme m’ont dit certains excellents amis qui ne font pas partie du cercle des intimes.
Certains fans de mon blog vont se poser la question de savoir si j’étais guéri en sortant?
Mais donc, si je vois beaucoup de choses en rose maintenant, malgré un package de problèmes pas piqués des vers, il a fallu travailler un max pour ça.
Accepter l’état présent, ça ne se fait pas toujours d’un coup de baguette magique.
Et en prémisse, je pense que l’essentiel est d’abord d’apprendre à ne pas se retourner sur ce qui a été fait.
Capital, ça! Alors seulement on vivra dans le présent et on sera en position d’essayer de mieux en profiter.
Voilà, je garde quelque réflexions perso pour une autre fois.
Grand sujet, donc beaucoup de choses à dire.
@+
Christian.
Bonsoir Christian,
Ton commentaire me donne envie de te dire ceci:
Je comprends complètement la façon dont tu parles de ton accident.C’est totalement justifié je pense.
Pour ma part je pense pouvoir dire que j’ai commencé ma vie en enfer ( on peut appeler ça un accident comme toi ) et aujourd’hui je suis en mesure de dire comme toi que c’est grace à cela que je regarde la vie comme je la regarde. j’en suis très heureux.
Je pense que la souffrance est une bénédiction pour atteindre la lumière.
Cordialement
Arnaud
je transmets à Christian…
Oui c’est une bénédiction , sauf que parfois
on met 50 ans à digérer la bénédiction!
Merci Hannah,
Pour etre plus précis je dirais que au moins on a une piste pour atteindre la lumiere!
Après oui parfois il faut 50 ans de temps chronologique!!! ou pas!!!
Tu as raison, ça décoince plus vite maintenant les mémoires cellulaires.
Heuuu,j’irais peut-être pas jusqu’à parler de « bénédiction » ..,
Bon Christian, il faudra nous ne dire plus sur ce qui t’est
arrivé, tu en as trop dit ou pas assez!
je vais faire une suite à l’article…
Et il y en a même qui ne digèrent jamais la bénédiction !!!
Ça demande un saut quantique pour accepter cela.
Non seulement c’est une injustice mais en plus
il faut être reconnaissant. Bon , on a une vie
pour encaisser la bénédiction!
Bonsoir Christian,
Mince alors, un Christian sérieux…
J’ai beaucoup aimé ton coup de gueule
à propos des pubs pour les formations
internet. Ça a des bons côté le passage
chez les fous. On se permet de dire tout
haut ce qui fait peur aux autres!
Je vois qu’au niveau de la loi d’attraction,
tu avais lu le mode d’emploi à l’envers
mais est-ce que les gens intéressants
sont pas ceux qui sont passés par toutes
sortes de galères?
ce qui ne tue pas rend plus fort…
Merci de ton passage sur mon blog.
Bonjour Hannah,
Je suis toujours impressionné par la longueur et la qualité de tes articles, celui-ci compris.
Il m’arrive aussi de me faire sortir de mon bon bonheur régulier.
Et étonnamment, ce n’est pas les galères qui me posent problème, j’arrive facilement à relativiser et à lâcher prise.
Ce qui de galère un peu plus c’est quand je commence à réussir quelque chose et que je voudrait que ça avance plus vite.
Par exemple mon blog commence à avoir de plus en plus de visites, mais quand ça rebaisse, je sens que je me tends, que je m’accroche.
Quand j’en prends conscience, je ferme mon ordi, je vais à la plage ou faire du parapente…
Parfois je me prends aussi en auto-dérision, en focalisant sur ce qui est déjà réalisé et pas ce qui reste à faire … 🙂
Merci de cette remise à l’heure de pendule…
Prends soin de toi
Luc Mister-no-stress
Bonsoir Luc,
Je ne le fais pas exprès pour la longueur des articles;
je commence tranquille et je me fais embarquer!
Je comprends très bien ce que tu racontes à propos
des visites sur le blog…je me fais prendre au jeu
aussi. Tu me diras si je me trompes mais ce que tu décris
s’appelle du stress!
Salut Hannah,
Merci pour l’article très intéressant. Au final, c’est très simple d’être heureux mais pas facile du tout. Les circonstances réveillent vite des choses qui montent dans le champs de conscience et nous voila perturber.
Pourtant, c’est simplement en y prêtant pas beaucoup d’attention qu’on est en paix et heureux. L’histoire que tu décrit est remarquable pour bien illustrer cela. Il suffit d’être dans le moment présent, ni plus ni moins, tout peut arriver qu’on interviennent ou pas donc autant se détendre.
Maintenant même en ayant compris tout cela, je suis comme tout le monde avec des attentes donc dans la dualité: émotions positives quand les choses se déroulent conformément à mes attentes et émotions négatives si la réalité s’éloigne de ses attentes. C’est le problème avec les objectifs qu’on trouvent dans le développement personnel. C’est bien d’avoir un cap mais dangereux de se couper de la réalité et de ses enseignements.
J’essaye de ne pas trop alimenter tout ça et attendre que ça passe en me reconnectant au moment présent. Je ne compte pas les innombrables fois où un grand cinéma se déroule dans mon mental pour au final accoucher sur une réalité qui sera différente différente. A force d’observer, cela aide un peu à se détendre en voyant ce qui se trame encore une énième fois (Tout un scénario se crée et puis ensuite la réalité est différente….)
En même temps, je suis sûr que face à certaines circonstances, il sera bien difficile de rester dans le présent. Chaque jour apporte son lot d’expériences pour apprendre donc un jour peut-être, sa sera la grande paix 😉
La bonne piste bien sur, c’est le moment présent.
Tu poses là quelque chose de fondamental: le web
est rempli d’infos sur l’intention qui crée mais
comment dissocier la loi d’attraction et les attentes
qui en découlent. Il est difficile d’associer « ce qui est »
et ce qu’on veut.
Ceci m’amène à dire qu’il y a beaucoup de confusion
dans les recettes de cuisine pour atteindre ses
objectifs car on peut être amené à vivre à l’inverse
d’une voie d’éveil!
Bonjour Hannah.
Ce que tu décris est à la fois pédagogique et parlant.
Sylviane le résume en quelques mots.
Qui à mes yeux, sont la base -décisive- de notre bien être : Apprécier ce que l’on a !
Tout est là.
Pas seulement là.
Mais là d’abord.
Cela donne une force, une énergie incroyable, pour accepter les évènements, (ce qui ne veut pas dire s’en satisfaire.), vivre le présent.
Et, finalement, bâtir sa vie.
Sans courir après le bonheur mais en étant heureux…là…maintenant.
Ce que je suis 🙂
Merci.
bonsoir jean-Luc,
Tout un programme, aimer ce qui est sans courir après le bonheur.
C’est ta recette pour garder le moral au top en cas de dépressurisation
émotionnelle?
Bonjour Hannah,
Prendre le temps de sentir ce qui se passe, se dégager pour « observer » ce qu’il y a derrière l’émotion qu’on est en train de vivre… oui, c’est vraiment cela qu’il faut faire… traverser les étapes dont tu parles dans ce superbe article pour sentir la paix revenir peu à peu.
Je l’ai déjà expérimenté maintes fois et pour moi le bonheur c’est déjà de ne pas rester enlisé dans son tourment mais d’en devenir l’observateur sans jugement.
Avant, je me battais contre ce que je ressentais, je balayais souvent mes blessures d’un « c’est pas grave,
« ça va aller », « personne ne verra rien »… je donnais le change comme on dit.
Maintenant, plus de triche. Place à l’authenticité.
Je t’embrasse et merci encore
Oui Roseline c’est déjà l’aboutissement d’un gros travail de ne pas se juger dans une émotion et de donner la priorité à l’instant présent sans crainte. Nous ne sommes pas nos émotions donc il n’y a pas de danger de rester bloquée dedans.
Bonjour Hannah !
Quel bel article sur le lacher prise 🙂
Je suis toutefois en desaccord sur un point. Celui d’accepter notre état présent.
Quand je suis triste par exemple, je ne l’accepte pas forcément. Il y a sûrement des raisons et j’accepte ces raisons. En revanche, je met en place tout de suite des actions pour changer cet état et me rendre plus heureux. Ce n’est pas forcément durable mais c’est en agissant qu’on fait bouger les choses.
« Accepter de ne pas accepter », intéressante notion 🙂
A bientôt.
Dorian
Bonjour Dorian,
Ce que tu choisis de faire de ton état n’est
pas incompatible avec la notion d’acceptation.
Juste accepter qu’il y a de la tristesse pour pouvoir
passer à autre chose sans réagir « contre » sinon on
est en réaction, pas dans l’action. C’est l’objet de
mon article suivant qui sortira ce weekend!
Je vois bien le principe 🙂
J’attends la suite 😉
Bonne journée.
Dorian
Merci Dorian, à bientôt sur ton blog.
Salut chère Hannah, Le jour où j’ai été heureux, c’est le jour où je me suis rendu compte que je l’étais.
Autre chose, Hannah cela fait deux fois que je viens sur ton blog et deux fois que je me retrouve avec un article à écrire pour un événement – un vrai carnaval qui est tout naturel – tu es un vrai bourreau de travail.
Bises à toi bises à toutes et tous – je vous envoie ce que je ne peux écrire et qui vit dans le coeur de mon coeur et le coeur de mon esprit.
Bonsoir Didier,
Merci pour ton élan du coeur
C’est nouveau pour moi ce rôle de bourreau de travail.
Avant le blog, j’étais fainéante, la blogosphère m’a fait
passer dans un rouleau compresseur!
J’étais dans une année 4 (voir mon article sur l’année personnelle).
J’ai pas arrêté de bosser.
Depuis mon anniversaire, ça se relâche…
Ah ! Ce bonheur qui pour certain rime avec peau neuve et qui demande à chacun de dénouer le beau noeud dans lequel il s’est emberlificoté. A propos de noeud même si nous pouvons en avoir plein la tête, c’est justement cela le cadeau : d’ouvrir le noeud de sa vie et de goûter dans sa fabuleuse vibration tous ses parfums. Mais la réalité dépasse la fiction, l’acte, les mots, qu’aucun ne peuvent décrire le bonheur. Mais il se voit le bonheur, car il est comme un joyaux qui rayonne. A+ Hannah, A toute Mesdames et Messieurs.
Bonjour Didier et merci pour ce rappel.
Dénouer le gros bazar ne fait fait pas à coup de pensées positives.
Emberlificoté est un joyeux euphémisme. Mais cela vaut la peine
de pouvoir se laisser envahir par cette vibration.
Moi, je crois que si l’on souffre, c’est que l’on est pas en harmonie avec soi-même, et bien sur cette souffrance est là pour nous le pointer du doigt.
Quand au lacher prise, comme tu le soulignes, c’est accepter, ne rien vouloir, cesser simplement de vouloir contrôler…
A plusieurs étape de ma vie, j’ai effectué un véritable lacher prise, oui, c’est comme ça, ma valeur reste intacte, j’apprécie ce moment pour ce qu’il est….
Et c’est stupéfiant de voir comme la souffrance s’évapore pour laisser place au bonheur ensuite. Même si la situation ne change pas, elle ne représente plus une souffrance et j’ai tout l’espace pour être heureuse. Généralement, la situation ne tarde pas à évoluer ensuite, curieusement.
J’ai expérimenté cela aussi pour des douleurs, accepter sa douleur, faire un avec, on peut plus alors vraiment parlé de douleur, c’est une sensation physique qui n’a plus de connotation désagréable, et hop, comme par magie elle disparait.
Je ne sais pas si ça marche pour toutes les douleurs et pour tout le monde, mais pour moi, le lacher prise, le véritable, est source de « miracles ».
Bonjour Patricia,
Tu parles du lâcher prise sur les douleurs et ça ce n’est pas facile.
Souvent parce que la douleur physique vient appuyer (ou révéler) sur
une souffrance plus psychique et plus ancienne.
Le lâcher prise, comme tu le précises, permet de ne pas résister
à l situation et se situer dans un présent fluide, bien que souffrant.
C’est cette fluidité qui ramène le bien -être et le bonheur alors
ne dépend plus des circonstances extérieures mais bien d’un état
intérieur. Ça c’est le fruit du travail sur soi!
Bonjour Hannah,
Un article très enrichissant.J’ai bien envie de dire comme d’habitude 😉
Mon Grand-Père m’a dit un jour, quasiment mot pour mot : « Il y a une chose que j’observe depuis des années c’est l’attitude des gens face aux problèmes de la vie.
Et je m’appercois de plus en plus que les gens ne sont jamais heureux de ce qu’ils sont et de ce qu’ils ont.
Mais toi, si un jour tu veux être heureux il faut que tu apprennes à être différent, à quoi bon de se plaindre, ressasser sans cesse nos malheurs, est-ce qu’en fin de compte nous n’avons pas tous des difficultés dans ce monde.
Écoute, je vais te dire une chose malgré que j’ai perdu mes parents dès mon plus jeune âge, j’ai été adopté et j’ai eu une vie tellement difficile à supporter, j’ai dû commencé à travailler dès 5 ans, bref j’aurais tellement de choses à te dire qu’il me faudrait plusieurs jours pour te raconter.
Mais, malgré ces difficultés tout au long de ma vie j’ai pris la décision quand même d’être heureux.
Simplement en mettant cette décision en application tous les jours, j’ai décidé de toujours parler en bien, parler des choses positives qui se passent dans ma vie : Ma femme, mes enfants, mon travail pour pouvoir subvenir au besoin de ma famille, bref j’ai trouvé la force intérieure qui m’a permis de supporter les difficultés. »
Cette discussion m’a marqué et je pense qu’elle m’a influencé, personnellement j’ai décidé tout simplement de sourire, d’aimer la vie, les gens, et de m’aimer aussi 🙂
Je suis mon chemin en étant le plus positif possible !
Alors, malgré cela il m’arrive encore d’être submergé par un ou des scénarios, mais je pense très fort à ses conseils et lorsque je vois aujourd’hui mon grand-père à presque 80 ans toujours avec le sourire et plein d’énergie, je pense avoir choisi la bonne voie 🙂
Bien, sourions tous ensemble et soyons heureux 😀
Bonjour Ali Kurt,
Merci pour ton témoignage touchant.
Je crois que ton grand-père a vraiment raison:
ce ne sont pas les évènements qui façonnent notre vie
mais la façon dont nous les prenons. Il devait faire
du décodage biologique avant l’heure. En tous cas, il est
d’une grande sagesse.
N’hésite pas de temps en temps, surtout sur des articles
qui traient de blessures, d’émotions et de souffrance à
témoigner e ton histoire.
Je connais très bien les blessures de l’adoption.
On en parle toujours du côté positif d’avoir retrouvé un
foyer mais on oublie qu’un enfant adopté, c’est d’abord un
enfant qui s’est senti abandonné et à l’âge où ça arrive,
il ne sait pas qu’il y a un moyen positif d’aborder la chose.
il souffre et pour se dégager de sa souffrance, il rentre dans
son ordinateur que c’est forcément parce que quelque chose ne
va pas chez lui. Et la spirale infernale commence, celle qui
nous éloigne du bien être et d’être heureux.
Bonjour Hannah,
C’est un article qui m’a beaucoup intéressé, j’avais un peu de retard dans mes lectures .
La vie aujourd’hui m’a montré du doigt des moments mal vécus car mal compris probablement, mais surtout les épreuves où j’ai fait l’autruche, plutôt de faire ce lâcher prise. Et durant de nombreuses années cela m’en empêchée d’être heureuse.
Je pense notement à l’acception de l’handicap de mon enfant que j’ai fini par accepter et à partir de ce moment ,oui c’est vrais je me suis autorisée à être heureuse , à rejeter toute cette culpabilité que je portais. J’ai donc fait un grand lâcher prise sur ce problème. Et cela m’a redonné une sacrée énergie pour vivre mieux et heureuse.
Je pense aussi à la naissance au ciel d’un conjoint, d’un père ou d’un proche, ces épreuves m’ont à chaque fois transformée .
Et comme je n’avais pas bien compris la leçon, la vie m’a donné une relecture pour que je puisse être dans une totale acceptation face à la mort et de faire ce grand lâcher prise plus rapidement.
J’aime beaucoup la façon dont tu l’as écrit
Merci Hannah
Je t’embrasse
Brigitte
Merci Brigitte,
Effectivement, tu avais beaucoup à apprendre dans cette vie
à propos de l’amour plus fort que la mort. Ce ne sont pas
des leçons faciles.
A très bientôt
Bonjour Hannah,
Très bel article sur le bonheur qui en apprendrait à un Gounelle.
Un plan en 7 étapes pour être heureux, voilà qui est très pragmatique. Pourtant, on a tort de rechercher le bonheur dans de grandes réalisations. Il se cache dans des petits riens, le sourire de mon petit-fils, cette tarte au chocolat que je réussis à la perfection et que ma femme adore, ce rosier en face de ma fenêtre qui donne de si belles roses jusqu’à l’hiver…
Une émotion, le coeur qui bat, ça y est, la joie est là.
Merci pour ce bel article.
A bientôt.
Michel.
Bonjour Michel,
Merci pour ce rappel du bonheur dans les petits riens du quotidien.
Là où ça devient parfois difficile c’est lorsque nous sommes
violemment emportés par les émotions, les peurs, les colères,
il faut faire un noeud à son mouchoir pour se souvenir qu’on
peut redevenir heureux dans l’instant.
Bonjour Hannah,
J’avais vu un témoignage très émouvant dans une émission « leurs secrets du bonheur », d’une femme qui disait merci à son cancer. Ca paraît incroyable, mais à l’écouter, on comprenait tout sur le bonheur. Ca m’avait tellement remué que j’en avais fait un article, je me permets de mettre le lien : http://www.la-vie-positive.com/leurs-secrets-du-bonheur-1/
Il n’y a pas de souci, Jean, c’est tout à fait dans le thème
de l’article. Ces histoires de guérison me passionnent, d’ailleurs
je te le dis en avant première, ce sera le thème de ma croisée des blogs
en novembre, donc si tu as une autre histoire inédite de ce genre,
qui te concerne ou qui concerne quelqu’un d’autre, réserve-la pour
cet évènement.
Bonjour Hannah,
Le bonheur est un sujet vaste, profond,, lourd , transparent,cependant difficile à appréhender. tu analyses les différentes étapes à franchir, les états que chacun traverse. Les émotions, les sentiments qui nous font vivre ou nous détruisent, vers quoi? un chemin de sagesse, de gratitude, un chemin de vie. Mon père me disait toujours « le soleil se lève tous les matins.. Cette phrase d Albert Camus, de Noce à Tipasa – » Au printemps, Tipasa est habitée par les dieux et les dieux parlent dans le soleil et l’odeur »….Cette phrase me ramène toujours au sens de la vie, elle apaise et éclaire mon chemin.
Merci Hannah, pour ce trés bel article.
Charlotte
Merci Charlotte pour ton commentaire.
Finalement le bonheur n’est-il pas le but
que nous avons tous en commun sans savoir
toujours le définir ni comment y parvenir?
Bonjour,
Je découvre avec plaisir votre blog et cet article, qui remet un peu les pendules à l’heure en ce qui me concerne: si je ne suis pas vigilante, je replonge assez facilement dans un état d’insatisfaction, nullement justifié. Lire de si belles phrases me redonne l’envie de réajuster ce monde intérieur si fluctuant.
Merci donc et bonne journée à vous.
Françoise
Merci Françoise de ce partage. L’insatisfaction est souvent
Un rappel oublié de l’état dans lequel on était enfant!
Adulte, on perpétue cette habitude car on connaît et on a appris à gérer
Bonjour Hannah,
Cette notion de bonheur, chère à tous est effectivement fugace pour qui ne fait pas « l’effort » de modifier son regard, lorsque une difficulté survient !
Ne pas accepter toutes les douleurs, tous les obstacles de la vie, comme appartenant à une destinée obligatoire, est la meilleure solution, pour se sortir d’un « contretemps fâcheux »
J’aime ta définition de l’acceptation de soi en N°6 « Acceptez votre état présent »!
Car a la vérité, »Rien » ne nous oblige à nous vêtir d’une protection, d’un « Autre-nous », pour tenter d’effacer une peine ou une douleur.
Accepter et faire face est et je suis d’accord avec toi, la solution à privilégier en toutes circonstances !
@mitiés.
Jean-Lou
P.S : Félicitations pour ta première place à cet évènement Inter-blogueurs auquel j’ai moi-aussi participé avec plaisir.
Je suis très heureux également, d’avoir pu témoigner sur ta passion, dans les lignes de mon article dédié aux trois gagnants de ce sympathique rendez-vous entre blogueurs et pour le plus grand plaisir de nos lecteurs. JL
Bonsoir,
Merci Jean-Lou.Ça reste une tâche ardue que de dire « oui » au présent. On a toujours l’impression que
si on cède au présent, nous allons rester bloqué dedans alors que c’est tout le contraire.