Auto-psy d’un parcours: mais comment fait-on pour devenir thérapeute ?

Devenir thérapeute, c’est sorcier ?


On n’apprend pas à devenir thérapeute: souvent on l’est déjà dans l’âme mais on peut le devenir par l’expérience et la modélisation.


La psychologie n’est pas quelque chose qui s’explique, cela se vit de l’intérieur sinon le processus reste mental. Apprendre est essentiel mais cela ne suffit pas.


Il m’est arrivé, au début de ma carrière, d’envoyer des gens qui s’adressaient à moi (mais qui habitaient loin), chez un psychologue près de chez eux.


Immanquablement, ils me rappelaient pour me dire :


« Quand je lui ai expliqué mon problème, il m’a dit que j’avais une bonne analyse de la situation et donc que j’avais tous les ingrédients pour m’en sortir, que je n’avais pas vraiment besoin d’un psy ».


J’ai donc fait une petite enquête pour éclaircir les différents métiers qui traitent de la psy et j’en suis venue à la conclusion que le problème d’un individu en difficulté n’est pas juste de comprendre, mais de trouver des outils pour se transformer.


Faire une thérapie signifie vraiment se transformer, voir des vrais changements dans sa vie. Devenir thérapeute c’est aider les autres à faire de même.


Pour vous y repérer, voici quelques définitions afin que vous ne soyez pas perdu dans la jungle des aides thérapeutiques.


Le Psychiatre


C’est avant tout un médecin qui peut prescrire des médicaments ou faciliter une hospitalisation. C’est lui qui s’occupe des troubles psychiques et des psychoses (maladies mentales).


Un psychiatre a rarement fait un travail sur lui mais il y a de plus en plus d’heureuses exceptions. On ne peut pas lui en vouloir: il a mis toute son énergie et son contrôle à réussir ses études de médecine, ce qui est en soi un exploit.


Résultat, il a rarement eu le temps de s’investir dans l’identification de ses propres émotions et dans le méandre de ses profonds traumas. On ne peut pas être sur tous les fronts à la fois.


Le Psychologue :


Il a un diplôme de la fac. Il utilise comme outil principal les tests et les statistiques, vous n’avez plus qu’à rentrer dans des cases.


En général, il a de bonnes réponses et il est de bon conseil pour qui cherche à comprendre ses problèmes. Malheureusement, ça ne suffit pas toujours.





Le Psychanalyste :


C’est souvent un psychiatre ou un psychologue qui a fait une psychanalyse. Comme son nom l’indique, il aide à analyser et à faire du sens à propos des aspects non conscients de la personnalité.


Cette technique a fait ses preuves dans l’histoire mais a t-on encore le temps d’y consacrer 20 ans? A déconseiller aux personnes très cérébrales, sinon c’est votre mental qui va s’allonger sur le divan.


Le Psychothérapeute (celui qui a le droit de s’appeler ainsi aujourd’hui).


C’est soit un psychiatre, soit un titulaire d’un master universitaire. C’est beaucoup plus rarement un thérapeute qui a fait valoir son expérience professionnelle antérieure.


En conclusion un psychanalyste a fait au moins trois ans de travail sur lui mais tous les autres professionnels dont nous avons parlé peuvent porter ces titres sans jamais avoir testé sur eux leurs outils.


Il reste à vérifier que l’analyse ne serve pas de magnifique outil mental pour mieux se manipuler soi-même.


Contre toute attente, la psychothérapie ne s’apprend ni dans les facs de médecine ni dans les facs de psychologie. J’en ai fait l’expérience et je m’y suis pas mal ennuyée.


Le thérapeute ou psychopraticien.


C’est un professionnel de la thérapie. Bien qu’il y ait dans toute profession des exceptions, il a suivi des formations pratiques et est, en principe, passé par le peigne fin de tous les outils qu’il utilise.


Il doit aussi avoir reçu l’accréditation d’une association nationale de pairs et être engagé à se conformer à une charte déontologique professionnelle.


Si vous désirez en savoir plus sur ce sujet, je vous propose de lire la lettre du psychiatre L.Tenenbaum à l’ARS (Agence Régionale de Santé). Cliquez ici.


C’est dans cette catégorie que je me situe et mon outil de base est la Gestalt, mais je l’ai agrémenté de sophrologie, de la méthode Tipi, de la PRI, de l’EFT et de l’approche quantique. 


Je n’ai pas pu me résoudre à ce que la psychologie ne traite que de la psyché, j’ai cherché en quoi elle pouvait déboucher sur l’Être et le transpersonnel.(au-delà de la personnalité)




Quelles sont les qualités requises pour devenir thérapeute ?


Soyons clair: un thérapeute c’est souvent quelqu’un qui  a commencé sa vie submergé de problèmes et qui n’a pas vraiment eu d’autre choix que de s’atteler à aller mieux. C’est un bon départ pour devenir thérapeute!


Il est important de savoir qu’un thérapeute n’est pas un guérisseur, il n’ a pas de solution miraculeuse pour son patient (qui patiente en souffrant).


J’utilise plutôt le terme « client » aujourd’hui qui, bien que connoté, sous-entend un contrat et la décision d’acheter un service et de devenir co-créateur de sa guérison.


Dans la Rome Antique, un client était « un homme libre qui se plaçait sous la protection d’un patron bienfaiteur ».


Le thérapeute accompagne un client qui s’engage dans un processus d’autonomie et de transformation. Pour cela il met à la disposition du client sa présence, son expertise et l’expérience de son propre cursus thérapeutique.


Il est question d’un véritable partenariat. Cela signifie qu’un thérapeute ne fait pas que prendre pas des notes mais parle avec son client, le confronte et interagit avec lui.


Puisque l’objectif principal du thérapeute est de rendre son client autonome afin qu’il trouve son véritable potentiel à mener une vie heureuse, il doit être lui-même une « vitrine » encourageante!





Si vous voulez devenir thérapeute, il est bon de :


  • Posséder un réel intérêt et un don pour la relation d’aide.
  • Développer par une thérapie personnelle, une grande connaissance de soi et la capacité à se remettre en question.
  • Connaître les bonnes et les mauvaises raisons qui vous poussent vers ce métier.


Je vous ai pris par surprise avec cette histoire de mauvaises raisons ! Plus que pour tout autre métier, devenir thérapeute passe par cette prise de conscience. Je vais vous les décrire ici car vous trouverez peu d’informations à ce sujet sur Google.


Les mauvaises raisons pour lesquelles on cherche à devenir thérapeute :


  • On veut aider les autres. Je m’explique: il n’y a rien de pathologique à vouloir aider les autres mais il est bon de s’assurer qu’on ne cherche pas à s’occuper des autres pour fuir ses propres souffrances ou pour s’occuper de soi sans en avoir conscience.


Dans la trilogie bourreau-victime-sauveteur, on est …le pompier de service, l’assistante sociale qui s’ignore, la grande écoute, l’épaule sur laquelle d’aucuns viennent s’épancher.


C’est de très loin le rôle le plus sympathique et le plus gratifiant du triangle de Karpman, mais le vent tourne rapidement entre ces trois identifications.


En un souffle, vous êtes redevenu une victime (si vous êtes d’un tempérament plutôt mélancolique) ou un bourreau (si vous êtes construit sur la colère envers les autres ou vous-mêmes).


Le sauveteur, quant à lui, est dans un terrible faux espoir, doublé d’une incapacité totale à connaître ses propres besoins, c’est pourquoi il s’occupe en priorité des besoins des autres !


  • On veut guérir les autres. Oui certes c’est important mais on le vit souvent dans une projection, la vérité c’est que c’est nous qui avons besoin de guérir.


Que ces mauvaises raisons ne vous empêchent pas de devenir thérapeute, à partir du moment où vous en êtes conscient.




Il existe aussi de bonnes raisons pour devenir thérapeute. Ce métier permet :


  • De répondre aux plus hautes aspirations qui sont : aimer son prochain.
  • D’utiliser vos facultés d’empathie pour guider sans diriger.
  • D’utiliser le plaisir de vous être transformé pour d’aider les autres à se réaliser aussi.
  • Remplir une mission de vie, surtout si vous sentez de l’enthousiasme à cette idée.
  • Travailler avec de la matière humaine pour sentir votre participation au principe d’humanité.

 

Qu’apprend-on vraiment dans une formation pour devenir thérapeute ?

 

Le métier de thérapeute est exigent. La relation d’aide ne s’improvise pas. Elle passe par l’acquisition de connaissances mais surtout la mise en situation concrète. Ainsi, dans une formation, vous apprendrez à:



  • Savoir poser un cadre ferme mais rassurant avec des règles.
  • Clarifier la demande d’un client/patient.
  • Évaluer ses véritables besoins (malgré ce qu’il dit) et son niveau de stress pour adapter votre réponse.
  • Construire un objectif accessible avec lui.
  • Savoir observer ses comportements non verbaux.
  • Attraper au passage toutes les synchronicités qui se présentent (surtout en Gestalt).
  • Repérer les jeux de pouvoir du client que ce soit dans ses relations, envers lui-même ou envers vous !
  • Mettre en place une écoute active, non directive avec reformulation.
  • Démêler votre empathie avec vos propres émotions.
  • Reconnaître vos propres zones d’ombre et les travailler.
  • Garder une distance juste avec votre client : ne pas lui mettre une grande claque dans le dos comme à un pote mais ne pas vous mettre en retrait derrière vos lunettes avec un petit carnet.
  • Savoir repérer les indicateurs qui peuvent évoquer un trouble psychopathologique.
  • Savoir rester à sa place: un thérapeute n’est pas un médecin. En cas de maladie psychique, il faut impérativement l’orienter dans un premier temps vers la médecine pour la sécurité de chacun.
  • Apprendre le silence et ne pas chercher à tous prix à le combler.
  • Trouver en vous la ressource du non jugement comme par exemple, accepter d’aider une mère abandonnique même si vous avez été vous-mêmes abandonné.




Devenir thérapeute, c’est faire un vrai travail sur soi


Il existe toutes sortes de techniques pour cela mais vous devez avoir impérativement identifié vos blessures inconscientes avant de pouvoir vous en désidentifier.


Il faut savoir que de nombreuses techniques mettent la charrue avant les bœufs: on y apprend à se déprogrammer et se reprogrammer plus positivement sans avoir senti la lutte intérieure qui cherche à compenser les blessures.


C’est un phénomène que les kinés et ostéopathes connaissent bien au niveau physique: pour éviter de sentir une difficulté corporelle, on compense et on déséquilibre toute l’ossature.


Le mal continue à courir mais en sourdine. Ce n’est que lorsqu’il fait des ravages qu’on commence à se poser les bonnes questions.


Le jour où j’ai compris qu’il se passait la même chose au niveau psychique, j’ai totalement modifié ma façon de travailler.


Je suis allée chercher les outils qui permettent de mettre à jour les compensations et les systèmes de défense invisibles.


C’est là qu’intervient la dimension de l’Être, l’aspect transpersonnel, la libération et la véritable transformation. C’est ce qui se passe lorsqu’on œuvre à devenir thérapeute.


Au moment de rédiger leur mémoire de fin de module, les élèves s’aperçoivent qu’ils ne peuvent plus se servir de leurs notes de l’année précédente car elles parlent de quelqu’un qu’ils ne sont plus.


Je ne l’ai pas mis en place, mais je devrais faire une photo avant et une photo après le cursus car ce ne sont plus les mêmes personnes.


Quelques peaux de banane à éviter lorsqu’on veut devenir thérapeute :


Si vous choisissez une formation qui vous propose en quelques semaines de devenir thérapeute, vous n’aurez pas le temps de vous transformer, vous aurez compensé et vous ne le saurez pas!


C’est un peu comme si quelqu’un vous offrait une formation pour devenir riche et ne l’était pas devenu lui-même.


Si vous n’avez pas fait de travail intérieur suffisant, vous n’offrirez donc que votre connaissance des outils, pas votre propre transformation grâce aux outils.


Vous ou votre client pouvez croire avoir fait un long parcours thérapeutique et être resté en mode parking en faisant défiler de belles images de transformation sur votre pare-brise.


Comment savez-vous que la transformation n’est que mentale? Sa vie ou votre vie affective est toujours un chaos ou un arrangement non satisfaisant.


Vous pouvez croire être dans un véritable accompagnement alors que c’est le client qui vous mène en bateau avec son mental.




Comment le savez-vous ? Vous vous ennuyez dans les séances. Vous croyez à ce qu’il dit mais il ne fait que parler pour éviter de sentir de ce qu’il dit.


Vous projetez votre propre histoire et ses ombres sur un client en pensant que c’est lui qui a un problème.


Comment faites-vous pour le savoir? Vous ne vous en apercevez pas puisque c’est l’autre qui a un problème. Seule la supervision peut vous ramener votre responsabilité à la conscience.


Un client a du mal à exprimer ses besoins, cela fait partie de ses blessures d’enfant. Si vous n’avez pas fait assez de travail, vous allez confondre vos propres besoins refoulés avec ceux de votre client et lui donner des conseils alors que c’est vous qui avez besoin.


Vous pouvez croire que faire des prises de conscience et se transformer sont synonymes. Souvenez-vous qu’une bonne analyse des situations ne garantit pas la transformation.


Il est bon d’avoir du flair et un vieux fond d’enquêteur de police : un client ne sait pas toujours qu’il ment. Il connait à fond sa situation mais ne parlera jamais du vrai problème. Si vous n’êtes pas Colombo, vous allez passer à côté du détail!




Un client cherche souvent un sens à sa vie, vous avez intérêt à en avoir un pour la vôtre.


Un client peut être en avance sur vous sur certains plans, vous avez intérêt à l’accepter avec humilité sans pour autant oublier votre propre expertise et ne pas vous dévaloriser.


Les émotions, la pierre d’achoppement quand on veut devenir thérapeute


Jusqu’ici, bon nombre de thérapies étaient basées sur l’expression des émotions. Ce n’est pas une erreur, dans un premier temps il faut apprendre à sentir ce qui se passe en vous.


Le souci c’est qu’il existe plusieurs types d’émotions : les réelles, les factices et les défensives. Si vous n’êtes pas capable de faire cette différence avec les vôtres comment allez-vous pouvoir aider quelqu’un d’autre ?


N’allez pas conclure qu’un client est triste si il se met à pleurer…il peut très bien être dans un faux espoir, une terrible colère ou une peur sans nom.


Donner un punching-ball à un client pour qu’il exprime sa colère pourrait bien être inutile à la longue: la colère est souvent une défense qui sert à cacher une blessure. Quitte à souffrir, autant s’occuper de ce qui fait mal.




Aujourd’hui nous nous acheminons vers les thérapies quantiques.


L’organisme a sa propre capacité d’auto-guérison : « l’action quantique stimule cette aptitude tant au niveau de la cellule que du système vivant dans son ensemble, en mobilisant les mécanismes de défense de l’organisme et en augmentant rapidement l’immunité ».


Ainsi, aider à l’ouverture de conscience d’une personne, c’est lui donner accès à un nouveau champ de possibilités, et lui permettre le saut quantique vers une autre réalité.


La thérapie vous permet de sortir de la survie pour apprendre à vivre mais la thérapie quantique est l’outil du transpersonnel.


Vous pouvez enfin vous trouver au-delà des personnages que vous avez construits pour être enfin heureux. Votre travail intérieur vous amène au même endroit paisible que la méditation.


Si vous voulez plus d’information sur les formations de thérapeute que nous organisons Alain et moi, cliquez sur le lien ou rendez-vous sur l’onglet « devenir thérapeute » dans le menu.


Voici un truc infaillible si vous avez un jour le désir de devenir thérapeute et d’en vivre:


Ce n’est pas ce que vous allez dire au client qui va l’aider ni la pratique de vos outils. Ce n’est pas non plus votre immense savoir faire ni votre expertise qui va compter le plus.


En fait, au niveau subtil et inconscient, votre futur client/patient va marcher dans vos pas et utiliser l’espace que vous avez fait en vous pour ouvrir en lui un espace de transformation.


Vous êtes en quelque sorte votre propre publicité. Vous ne pouvez amener un client que là où vous êtes allé vous-mêmes.


Vous l’aurez compris, c’est un métier passionnant sans cesse en évolution et qui allie l’adage bouddhiste qui dit qu’on fait pour soi et pour le bien des autres.


Dans mon propre cursus, je n’ai pas réussi à vivre immédiatement de ce métier. j’ai eu une double vie…professionnelle bien sur ! Enseignante le jour et thérapeute le soir et les weekends.


Ce n’est qu’en me mariant avec Alain que j’ai pu rendre mon tablier à l’éducation nationale. Je pouvais partir, j’avais réussi ma propre éducation..


Aujourd’hui nous sommes deux thérapeutes et nous travaillons de concert. Je parle de musique car c’est un peu ce que je sens lorsque nous travaillons ensemble.


Les projecteurs passent de l’un à l’autre en fonction des demandes un peu comme le batteur qui se met à faire un solo, suivi de celui du guitariste sans qu’il y ait préméditation.


Alain s’occupe de la partie plus masculine, le cadre, les règles, la tradition thérapeutique, la version masculine des problématiques.


Moi j’accepte de me laisser inspirer, j’innove, je fais une synthèse des courants plus éclectiques et transpersonnels ainsi que des différentes voies que j’ai expérimentées.


Et vous, avez-vous déjà consulté un thérapeute ? Croyez-vous que c’est réservé aux fous ? Êtes-vous tenté par le métier ? Laissez un commentaire !


Hannah

60 commentaires

  1. Luc mister-no-stress le 5 décembre 2012 à 21 h 35 min

    Bonjour Hannah,
    Bravo pour ce super article sur les différentes sortes de Psy !
    J’aime beaucoup aussi ton paragraphe sur les bonnes et les mauvaises raisons d’être psychothérapeute.
    Et finalement je me retrouve bien dans les bonnes raisons…
    Ouf !
    C’est vrai que c’est un métier absolument passionnant même s’il est très exigeant.
    Prends soin de toi
    Luc Mister No Stress



    • adminhannah le 5 décembre 2012 à 22 h 46 min

      Bonsoir Luc,
      Moi j’ai commencé par les mauvaises mais en fin de compte, l’essentiel
      est de passer dans la moulinette et d’y laisser ses plumes!



  2. zenie le 6 décembre 2012 à 6 h 52 min

    Bonjour Hannah, c’est vrai que dans le langage courant, j’entends : je vais chez la psy mais je ne m’étais jamais intéressée à la différence entre toutes ces appellations, donc merci pour cet éclaircissement.

    Lorsqu’on fait un métier où l’on sent qu’on peut vraiment aider les autres par sa propre expérience vécue, ça fait du bien à tout le monde, à soi et à son client et tout le monde y trouve son compte et tout le monde évolue.

    Merci pour l’expression : travailler de concert, je la trouve jolie !

    zenie



    • adminhannah le 6 décembre 2012 à 9 h 49 min

      Bonjour Zénie,
      Je crois que ce principe peut effectivement s’appliquer
      à tout métier, surtout aux enseignants: on ne fait pas
      que transmettre un savoir faire, on infuse aussi un
      savoir être qui sera sans doute plus profitable aux
      étudiants quand ce sera l’heure de leur vie d’adulte.



  3. Nicole le 6 décembre 2012 à 7 h 54 min

    Merci Hannah,

    Voilà une explication claire dans cette jungle des thérapies. Ayant souffert, j’ai consulté entre autre une art thérapeute afin de voir si moi même je pouvais aider les autres en le devenant. Puis la vie m’a guidé autrement et j’ai décidé d’agir plutôt en prévention auprès des enfants, afin de leur donner des outils pour se sortir de certaines situations, car comme tu nous le dis, ce n’est pas le tout de comprendre, c’est que faire avec! Merci



    • adminhannah le 6 décembre 2012 à 9 h 46 min

      Bonjour Nicole,
      La vie nous appelle là où nous sommes le plus utile.
      C’est bien de travailler à l’endroit où tout le
      bazar commence, c’est à dire dans l’enfance.
      ces enfants auront sans doute la chance d’avoir`
      les bonnes infos à temps!



  4. Sinje le 6 décembre 2012 à 8 h 56 min

    Bonjour Hannah !
    Merci pour cet article vraiment très édifiant et complet.
    Je n’en suis pas là, et même si l’idée de transmettre ce que j’ai pu expérimenter m’a effleuré, ce sont pour l’instant certainement les mauvaises raisons qui m’y poussent.
    Je retrouve beaucoup de ce que tu décris dans ma vie de tous les jours, concernant l’éducation de mes enfants par exemple. La mise en place des solutions ou des idées de comment faire, comment vivre face à une situation dérangeante prennent beaucoup de temps alors qu’à priori la conscience d’une solution, cérébrale, paraît claire. La compréhension est là , mais les outils ou comment les appliquer ne sont pas toujours évident. Le mental est encore très présent et actif.
    Je te souhaite une très belle journée.
    @ bientôt Sinje



    • adminhannah le 6 décembre 2012 à 9 h 24 min

      Bonjour Sinje,
      il me semblait quand même que tu travaillais avec
      des familles.
      Parfois, c’est le métier qui vient nous chercher!
      Quant aux solutions pratiques, je suis d’accord avec toi,
      c’est plus difficile que la théorie!



  5. Dominique le 6 décembre 2012 à 9 h 43 min

    Merci Hannah pour ces éclaircissements très importants. Effectivement devenir thérapeute est un vrai chemin de conscience d’abord avec soi et je comprends de quoi tu parles quand tu renvoies le thérapeute à sa propre transformation. Le moment où il est ressenti que la compréhension mentale est passée à la réalité est un moment de vérité. J’accompagne les personnes vers l’harmonisation de leur vie de façon globale et j’ai aussi de nombreux outils et j’ai senti aussi parfois que l’outil reste l’outil…. mon propre travail de transformation est plus important et il ne s’arrête jamais. Je suis d’accord vraiment avec toi sur tout ce que tu nous délivres. Tu as su mettre en mot ce qui est important de comprendre pour Etre un Accompagnant, et surtout les vraies raisons pour choisir cette voie. Merci

    Dominique de FengShui-humaniste



    • adminhannah le 6 décembre 2012 à 16 h 24 min

      Bonsoir Dominique.
      Je n’ai pas été très tendre avec les thérapeutes
      parce que la remise en question est une affaire
      permanente pour ce genre de métier.
      Comme dans toutes les professions, il y a des êtres
      conscients et d’autres qui croient l’être!
      J’aime beaucoup l’approche du FengShui et de
      l’espace. C’est un peu la mise en pratique concrète
      de ce que fait la thérapie: elle fait de l’espace
      à l’intéreiur de nous.



  6. ml le 6 décembre 2012 à 10 h 39 min

    mon dieu quel dommage de faire des racourcis comme ça sur les fonctions du psychologue !! c’est purement méconnaitre la fonction de psychologue clinicien !! vraiment décevant pour un article qui se veut thérapeutique !
    dommage car il ya quelques bonnes positions ! mais alors dire qu’un « client » (oups!) ment alors là vous avez encore a faire du chemin du côté de la subjectivité, de cette vérité subjective qui est à entendre !
    voila je ne peux pas ne pas réagir à ce genre de raccourcis !
    effectivement être thérapeute c’est pas simple !!



    • adminhannah le 6 décembre 2012 à 13 h 39 min

      bonjour Marie-Laure,
      Oui j’y suis allée un peu fort et je suis désolée de vous avoir choqué.
      Je m’appuie cependant sur la lettre de Tenenbaum;
      il y a un vrai problème dans ce métier, tout le monde n’a pas fait un
      travail poussé et ce n’est pas normal.
      Pour ce qui est du client, j’ai écrit »un client ne sait pas toujours qu’il ment ».
      Là, pour le coup, il fallait vraiment le prendre au second degré ou alors
      c’est que vous ne connaissez pas mes articles.
      Je connais mon mental qui me mène en bateau et je sais qu’il faut de la même
      façon se méfier du mental du client, pas de lui, de son mental!
      Je ne suis pas tendre avec mes propres ombres, voir l’article ci-dessous,
      c’est pourquoi je n’ai aucun complexe à parler des ombres des autres.
      Je ne me juge pas plus que je ne juge les autres quand je suis à côté
      de la plaque. Je cherche la racine et je la travaille.
      On ne tient pas toujours assez compte du mental dans les études universitaires.
      https://www.new.forme-sante-ideale.com/nemmenez-pas-mental-en-vacances-developpez-maitrise-de-soi/



      • ml le 7 décembre 2012 à 6 h 12 min

        vous ne répondez pas réellement à mon commentaire… renseignez vous simplement sur la fonction de psychologue clinicien avant d’en parler …!
        merci pour avoir précisez ce que vous entendez sur « le mensonge du client »…
        mais pourquoi vous sentez vous tous agréssé lorsqe’on se permet de donnez un autre point de vue ! étrange !
        serait ce la guerre des psy ??
        bien à vous



        • adminhannah le 7 décembre 2012 à 7 h 26 min

          Marie-laure, en aucun cas je ne me suis sentie agressée.
          J’aime dire mon point de vue et j’accepte celui des autres.
          D’ailleurs j’ai publié vos commentaires, n’ayant pas parlé
          de psychologues cliniciens, je vous ai laissé la parole.
          Vous devez vous tromper de commentateur en ce qui concerne
          l’agression.



      • ml le 7 décembre 2012 à 6 h 22 min

        ah j’oubliais de vous dire que je suis tout à fait d’accord avec vous quand au fait que malheureusement avoir un titre de « psy » ne garantit pas d’avoir fais un travail sur soi et ça c’est vrai que c’est pas normal ! mais heuresement quelques rares universités on se genre d’exigences pour entrer en derniére année de psychologue clinicien! c’est sur qu’il y a des choses à améliorer mais attention à ne pas faire de généralités !
        surtout à l’heure actuelle où il ya de tout et n’importe quoi dans les « thérapeutes »



        • adminhannah le 7 décembre 2012 à 7 h 22 min

          Vous avez raison Marie laure, je n’ai pas
          spécifié psychologue clinicien, je n’ai parlé
          que de psychologues. Mon point de vue n’est pas radical.
          Je reconnais à chacun sa fonction et l’ignorance
          peut se retrouver à tous les étages de la profession.



    • Arnaud le 6 décembre 2012 à 20 h 52 min

      Bonsoir Marie Laure ,

      J’ai envie de répondre à ton message car il me touche dans le sens ou il attaque Hannah (si chère à mon coeur ).
      Je sens ta colère dans tes mots et elle a surement une justification pour toi.
      Ce que je peux juste dire qui irait dans ton sens c’est que Je ne comprends pas la phrase d’Hannah : » un client ne sait pas toujours qu’il ment ! »
      Pour moi c’est antynomique.Si on ment on le sait par définition.Si on le sait pas alors il faut employer un autre terme.
      Pour tout le reste je partage l’analyse D’ hannah.
      Voilà chère Marie Laure je voulais juste réagir car j’ai été touché par l’aggression.
      Cordialement
      Arnaud



      • adminhannah le 6 décembre 2012 à 22 h 17 min

        Bonsoir Arnaud,
        Tu sais, moi non plus je n’aime pas trop quand je lis sur un blog de PNL que la psy
        ne sert à rien. Je me dis il faudrait quand même qu’ils sachent de quoi ils parlent,
        il y a psy et psy!
        J’ai mis la lettre de Tennenbaum en lien dans l’article car c’est un grand bonhomme
        de la psy qui sait de quoi il parle et malheureusement, il a l’air d’aller dans mon sens.
        C’est la raison pour laquelle il fait le choix de ne pas devenir psychothérapeute
        mais de prendre l’appellation psychopraticien.



  7. Muriel le 6 décembre 2012 à 10 h 56 min

    Bonjour Hannah,

    Bon j’ai terminé hier mon mémoire et je ne peux que me trouver dans tout ce que tu as décris. Je suis donc sur la bonne voie car je Veux être Thérapeute!
    Merci pour cet article qui pour moi boucle un cycle complet de travail sur moi. Je peux partir en vacances!



    • adminhannah le 6 décembre 2012 à 16 h 21 min

      Bonsoir Muriel,
      Tu as été confrontée à cette réalité. Celle qui commence
      la formation n’est pas la même que celle qui la termine!



  8. Laure le 6 décembre 2012 à 11 h 04 min

    Bonjour Hannah, en lisant cet article je me dis que je suis sur la bonne voie. Je le savais déjà mais cela me conforte, d’autant que j’en arrive maintenant à la racine du travail en allant explorer la mère ! Mon père n’était que l’arbre qui cachait la forêt ! Quel boulot cette mère ! Mais j’y arrive ! Encore quelques pas vers elle, de l’acceptation d’avoir eu une mère rejetante et non pas le simple constat de ne pas avoir été à la hauteur vis à vis d’elle, du deuil, et je ferai une parfaite thérapeute ! Ce qui est mon rêve maintenant. Je t’embrasse.



    • adminhannah le 6 décembre 2012 à 16 h 20 min

      bonsoir Laure,
      Oui tu en donnes tous les symptômes.
      Après reste à choisir la forme que va
      prendre ton nouveau métier!
      Bravo pour le travail accompli.



  9. Yannick le 6 décembre 2012 à 13 h 13 min

    Bonjour Hannah,

    Je pense que ce métier est vraiment une vocation : il faut savoir écouter, comprendre et aider à agir.

    Merci pour cet article.
    Amitié
    Yannick



    • adminhannah le 6 décembre 2012 à 16 h 18 min

      bonsoir Yannick,
      la relation d’aide peut se vivre à de multiples niveaix,
      il n’y a pas que les psy qui l’exercent.



      • BERTHIER le 6 décembre 2012 à 22 h 10 min

        Je suis d’accord il n’y a pas que les psy qui sont dans la relation d’aide… je pense à un autre métier qui est celui de coach professionnel lui aussi accompagne la personne en vue d’un mieux être en entreprise il y a le coaching individuel et le coaching d’équipe
        A bientôt
        Christine de Saint Cyr sur Mer



  10. Jonathan le 6 décembre 2012 à 13 h 50 min

    Merci Hannah pour les explications qui permettent d’y voir plus clair sur tous ces différents métiers. Bruno Lallement par qui j’ai tout appris aimerais beaucoup le début de ton article comme il raille souvent les psy sur le fait que l’analyse, c’est bien gentil, mais à quoi ça sert de tout comprendre si rien ne change dans notre vie.
    Je n’ai jamais consulté de thérapeute « officiel » mais j’ai suivi des enseignements de méditations qui m’ont totalement transformé. C’est très intéressant ce que tu expliques pour ceux qui veulent devenir de bons thérapeutes en étant attentif à tout ce qui se passe, en étant un exemple pour l’autre en enseignant que ce qui a déjà été vécu. Tout est simple et coule de source. Cela rejoint les maîtres spirituelles qui incarnent totalement ce qu’ils enseignent.

    A+



    • adminhannah le 6 décembre 2012 à 16 h 17 min

      Mon analyse n’est pas appréciée de tous mais je suis foncièrement
      persuadée de ce que j’avance car, comme toi, je n’ai pas suivi
      qu’un cursus psy, j’ai aussi suivi les enseignements bouddhistes
      et je les trouve d’une grande précision par rapport au mental.



  11. corinne le 6 décembre 2012 à 18 h 10 min

    bonsoir hannah, »
    j’apprécie ton article j’ai vu les différents spy a l’oeuvre je trouve personnellement « qu’il y en a » qui ne mérite pas d’aider les autres tellement ils sont intolérants.comme dans chaque corporation d’ailleurs.
    pour aider les autres celà demande une énergie infinie
    pourtant il en découle une formidable relation donnant donnant qui est magique
    il est parfois très dur de voir tout ce qui peut découler une aide apportée ; et aussi de percevoir le manque qui fait que l’on a pas pu atteindre l’objectif souhaité
    comment ne pas y laisser des « plumes » qui, au fur et à mesure du temps nous fait sombrer dans le chaos.
    bonne soirée



    • adminhannah le 6 décembre 2012 à 22 h 34 min

      Bonsoir Corinne,
      Tu sais, on trouve toujours le thérapeute qui nous correspond.
      On peut faire un grand travail même avec un gourou de secte
      si notre intention est d’aller en profondeur. On peut aussi
      trainer dans un ashram auprès d’un très grand maître et ne
      pas quitter sa position égotique.
      L’important c’est de quitter le thérapeute si on voit que rien
      n’avance. Cela ne dit rien de sa qualité mais simplement celui-là
      n’est pas fait pour nous.
      il y en a aussi qui font leurs courses sur le marché des thérapeutes.
      Dès qu’ils sont mis en difficulté ou touchent un noeud central,
      ils s’en vont chercher quelque d’autre et tout recommencer
      pour ne pas approfondir.
      Les pièges sont partout!



  12. Arnaud le 6 décembre 2012 à 20 h 35 min

    Bonsoir Hannah ,
    Tu imagines ce que ça me fait de lire ton article justement aujourd’hui avec ce que je traverse!!!
    Tu parlais de synchronicité!! s’en est une belle pour moi.

    J’imagine que tu vas me répondre que ça fait partie du processus de tout vouloir arreter à un certain moment quand on veut devenir thérapeute.
    Ca fait 4 ans que j’ai décidé de devenir thérapeute .Vous m’avez dit le premier jour: » hop ho hop!! Arnaud sois patient d’abord tu vas faire un travail sur toi en profondeur et ensuite on commenceras la formation ».
    Ca fait 2 ans maintenant que j’ai démmaré la formation et voilà en ce moment pour la première fois je veux tout abandonner!!!
    Pourquoi? Parce que je me dis que j’en ai ras le bol de remué la merde de mon passé et que je ne compte pas en plus rajouter celle des autres!!
    Alors oui c’est un passage terrible et oui aujourd’hui avec Alain vous m’avez remonté et dit que c’était vraiment Ballo d’arriver jusque là et d’abandonner!!
    Je suis d’accord.
    Je voulais juste témoigner que ce n’était pas qu’une partie de plaisir de choisir ce métier et que il fallait une sacré motivation et je pense oui du talent et un démmarage dans la vie difficile.
    Je trouve la perspective d’exercer ce métier passionnante mais comme tu dis il faut vraiment étudier pourquoi on veut le faire.Il y a un tas de pièges.

    Merci encore d’exister! vous etes vraiment deux professionnels d’exception.

    Arnaud



    • adminhannah le 6 décembre 2012 à 22 h 21 min

      Bonsoir Arnaud,
      Il arrive qu’on tombe sur notre noyau dur au cours de la thérapie.
      C’est un sale moment parce tout perd son sens mais c’est aussi une
      grande avancée, cela signifie qu’on arrête de compenser nos blessures
      avec des faux selfs.
      C’est là que le transpersonnel nous ouvre une brèche: nous ne sommes
      pas que notre histoire.
      A un certain niveau de notre Être, le bazar familial ne compte pas.



  13. BRIGITTE LB le 8 décembre 2012 à 9 h 02 min

    bonjour Hanna,

    Bravo ! c’est un très bel article.
    Il résume très clairement l’ensemble des métiers de la psychologie.

    J’ai eu beaucoup de chance dans ma vie, car un jour il y a 10 ans maintenant , je t’ai rencontré.
    Ainsi au fils du temps, j’ai pu progresser grâce à ta guidance et à ma détermination.

    C’est un métier qui peut s’exercer lorsque le thérapeute a travaillé sur lui.
    Je pense aussi que le thérapeute permet à son client de surfer sur sa vague d’énergie et être dans son espace car pour lui le travail est déjà fait.

    Merci pour ces précisions et cette clarté.
    Je t’embrasse
    Brigitte



    • adminhannah le 8 décembre 2012 à 21 h 31 min

      Bonsoir Brigitte,
      Merci pour ce petit rappel qui ne nous rajeunit pas!
      En dix ans le travail a bien évolué…tout va plus
      vite et les libérations aussi.
      Heureusement que nous avons des outils performants
      pour traverser ce dernier morceau de 2012!



  14. Monique le 8 décembre 2012 à 18 h 32 min

    Bonjour Hannah
    Pas de commentaires supplémentaires sur ce bel article.
    Sauf qu’il faut replacer tout cela dans les énergies actuelles, qui vont vite, très vite.
    Faire un travail sur les mémoires est tout aussi rapide, même plus, et efficace.
    Les thérapeutes permettent de faire de belles avancées. Mais ces blessures dont tu parles… ce sont des mémoires actives, ancestrales, personnelles ou du « bazar inconscient » comme tu dis. Ce ne sont pas les thérapeutes qui les enlèvent. C’est plus qu’énergétique. J’ai la chance d’avoir trouvé une autre bonne adresse actuellement sur mon chemin.
    Bonne fin d’année, et merci de tes articles.



    • adminhannah le 8 décembre 2012 à 21 h 16 min

      Bonsoir Monique,
      Je suis d’accord avec toi, c’est la raison pour
      laquelle je parle des thérapies quantiques.
      Par contre, pour apprendre ce métier, c’est
      bon aussi de passer par les bases.La position
      thérapeutique s’apprend malgré tout.



  15. charlotte le 9 décembre 2012 à 8 h 53 min

    Bonjour Hannah,

    Non, je ne serais jamais une thérapeute, mais je les ai beaucoup fréquenté, malgré moi. Cela fait un moment que je te lis, je sais que tu es vraie et que tu essaies toujours d’être juste. Je dois te dire que j’ai été tres souvent
    déçue et révoltée par le comportement de certains thérapeutes. Voilà un lapsus, dit au téléphone par un psy : »vous pouvez garder votre fric (au lieu de votre fils) » Je dois dire aussi que j’en ai rencontrés, d’extraordinaires de vrais humains. Le monde est ainsi fait… « victimes des autres, bourreau de soi même » ce livre m’a marqué.

    Merci pour tes explications très claires.

    Bonne journée
    Charlotte



    • adminhannah le 9 décembre 2012 à 15 h 51 min

      Bonjour Charlotte,
      C’est un métier où on ne peut pas se contenter de l’à peu près.
      C’est la vie psychique d’un humain qui est en jeu et son
      évolution. On ne peut pas se permettre un ratage.



  16. sylviane le 9 décembre 2012 à 11 h 25 min

    Bonjour Hannah

    Effectivement tout a été dit dans les plumes qui m’ont précédée mais je veux rebondir sur une phrase de toi »

    La psychologie n’est pas quelque chose qui s’explique, cela se vit de l’intérieur sinon le processus reste mental.

    Je suis une psychopraticienne et effectivement au long de mes années de pratique j’ai été atterrée de voir comment des psys (de toutes sortes) censés aider leurs clients les avaient mis complètement en l’air et je me souviens particulièrement d’une maman qui était en pleine dépression car il lui avait dit « qu’elle était une mauvaise mère et qu’elle était responsable si son fils se droguait »

    Inutile de te dire que cela n’a pas été facile de la sortir du trou. Faire un travail sur soi devrait aussi obligatoire que des diplômes universitaires car comment peut-on aider des clients alors que nous n’avons même pas envisagés nous-mêmes de nous remettre en question

    A côté de cela, j’ai vu des psys absolument sensationnels et pour moi l’un d’eux est Marcel Rufo mais il y en a tout un tas d’autres et de par ta tournure d’esprit et la richesse de tes articles tu en es une sens aucun doute (je ne connais pas Alain)



    • adminhannah le 9 décembre 2012 à 15 h 47 min

      Merci Sylviane pour ce retour.
      la psy demande de la compassion par-dessus tout.
      La personne qui vient consulter est au départ une
      victime qui a besoin d’être écoutée et entendue.
      plus elle avance plus elle accepte de se remettre
      en question et surtout remettre en question ses
      croyances.
      j’ai eu l’occasion de voir des conférences de Rufo (qui
      ne mâche pas ses mots) et je l’ai trouvé aussi
      fantastique même s’il ne plait pas à tout le monde!



  17. Christine le 9 décembre 2012 à 18 h 20 min

    Bonjour Hannah,

    J’ai une amis du Qi Gong qui a plus de 40 ans a décidé de devenir thérapeute et de se spécialiser sur l’aide aux personnes âgées.

    Elle partage avec moi ses expériences et me fait découvrir différentes approches qu’elle doit appliquer pour en maîtriser les processus de base. Je lui sers de cobayes. 🙂

    J’aurais aimé faire ce métier à travers l’art thérapie comme Nicole, en particulier pour les enfants. Si en début de carrière après mes études aux beaux arts, j’avais choisie l’enseignement plutôt que l’industrie textile, je pense que je serais allée vers cette voie. c’est un peu tard maintenant.

    Bien amicalement,
    Christine



    • adminhannah le 9 décembre 2012 à 18 h 50 min

      Bonsoir Christine,
      Le métier d’art thérapeute est assez passionnant.
      Sans en faire un métier, c’est agréable de faire
      un stage ou une formation pour le plaisir!



  18. delphine le 10 décembre 2012 à 9 h 44 min

    Bonjour Hannah,

    Pour avoir rencontré psychiatre et psychologue, j’ai pu appréhender en direct la différence de discours.
    Enfant, le premier que j’ai rencontré à tout simplement jeté l’éponge avec pour verdict: ça ne sert à rien, elle ne parle pas.

    Plus tard, j’ai commencé une thérapie dans un groupe avec une thérapeute « gestaltiste », au bout de quelques années je suis partie en courant, terrifiée par la prise de conscience qu’une fois commencé un travail intérieur, il n’était plus possible de revenir en arrière, il y avait quelque chose du « à vie ».

    « Malheureusement  » pour moi (pour mon mental), une graine était semée.

    Et j’ai fini par re signer avec vous.

    Je rejoins Arnaud sur la difficulté de « tenir » sur la distance, pour moi j’entends souvent mon mental me raconter que ça ne sert à rien, que je n’avance pas, ou pas assez vite, d’où la procrastination à rédiger mon mémoire, il ne faudrait pas que je vois le chemin parcouru :).

    Je me suis lancée dans la formation de manière très égoïste, mon but étant de trouver toutes les ressources existantes pour me permettre d’évoluer.

    Aujourd’hui, je commence à imaginer pouvoir être ce que j’ai appris.

    Après 3 ans de travail avec vous, et malgré un mental de compétition je suis forcée de reconnaitre que je ne suis plus la même personne, et si je m’accroche encore à mes problématiques, je ne les vois plus comme une malédiction, plutôt comme un chemin.

    Alors, pour moi, être thérapeute est un vrai challenge, une incarnation de mon changement de vie.

    Merci pour cet article.

    Delphine



    • adminhannah le 10 décembre 2012 à 15 h 21 min

      Bonjour Delphine,
      Est ce que ça n’a rejoindrait pas la peur
      De l’engagement ce que tu as éprouve apres ta thérapie gestaltiste?
      Une fois qu’on a obèrent de vraies preuves que tout bouge dans notre vie vers un
      Meilleur, le retour en arrière est inenvisageable.



      • Delphine le 30 décembre 2012 à 9 h 45 min

        Bonjour Hannah,

        L’engagement se cacherait donc partout. :°)
        Néanmoins, ces fêtes sont pour moi un révélateur.
        Bien que je me sente souvent fragile, mes fondations sont bien solides.
        Je ne sais pas si j’en suis à « 51% ».
        Aujourd’hui, je sais avec certitude ce que je veux être, et je garde ça précieusement pour les prochaines « chutes ».



        • Hannah le 30 décembre 2012 à 13 h 25 min

          Bonjour Delphine,
          Oui, je crois aussi que tes fondations sont solides.
          le travail intérieur finit par payer inévitablement.
          L’exercice des fêtes n’était pas facile!



          • delphine le 30 décembre 2012 à 14 h 11 min

            Hello hannah,

            Après avoir fait le point sur papa noel, mon cadeau, le vrai cette année après le faux espoir et les désillusions, c’était l’intuition.
            Quelque chose s’est ouvert.



            • Hannah le 30 décembre 2012 à 15 h 15 min

              Tu veux dire que la dimension de l’Esprit fait irruption
              dans ta vie?



              • delphine le 30 décembre 2012 à 15 h 44 min

                l’esprit a toujours été présent sous diverse forme selon mon parcours, et aujourd’hui je prends le temps de l’écouter.
                c’est ma leçon de 2012, en mode survie, animal, les réponses sont à court terme.
                Si je prends le temps, que je m’arrête, sous les peurs et les angoisses, il y a les réponses.
                Transformer le silence, non pas en plainte solitaire, mais en écoute.
                Peut être que je commence à saisir que ce n’est pas à l’extérieur que les réponses se trouvent.

                Un paquet abandonné quelque part qui attendait que je le trouve.



                • Hannah le 30 décembre 2012 à 16 h 33 min

                  Tout est une question de cerveau:
                  la survie est dans le cerveau reptilien
                  Les émotion dans le cerveau limbique
                  l’intuition si on est dans le cerveau pré-frontal.
                  Quand on a bien avancé dans son travail intérieur et
                  bien dégagé les émotions en thérapie ou autre technique,
                  on entend mieux la petite voix de l’intuition; elle a
                  toujours été la mais elle était recouverte par les
                  injonctions et les conseils du mental!



  19. Nathalie - Passion Huiles Essentielles le 10 décembre 2012 à 10 h 17 min

    Bonjour Hannah,

    C’est un article qui tombe à pic :). Plus j’avance dans ma vie et plus j’ai envie de devenir thérapeute énergéticienne. Ton article m’a aidé à voir mes bonnes et mes mauvaises raisons et je suis contente de voir que ce qui me motive n’est pas (que) mal fondé.

    Reste à trouver LA formation qui me conviendra le mieux pour débuter parce que je pense qu’ensuite, on ne cesse de vouloir s’améliorer et apprendre différentes méthodes…

    Je suis vraiment contente de connaître ton blog ! Je ne viens jamais ici pour rien et repars toujours le sourire aux lèvres 🙂

    Merci Hannah et passe de bonnes vacances !



    • adminhannah le 10 décembre 2012 à 15 h 18 min

      Bonjour Nathalie,
      Apres avoir fait beaucoup de travail sur soi
      Se former pour transmettre parait la suite logique.
      As tu une idée de ce que tu veux faire malgré tout?



  20. Bernadette GILBERT le 10 décembre 2012 à 21 h 22 min

    Bonjour Hannah,
    Je n’ai jamais lu un article aussi explicite sur la notion de thérapie et de thérapeute ! Une véritable anthologie ! Ici, au Québec, sans être diplômé en psychologie ou d’une école reconnue en thérapie, on n’a plus le droit d’utiliser le mot de thérapeute dans son titre. C’est ainsi que je ne peux pas dire que je suis hypnothérapeute, mais hypnologue, thérapeute en biologie totale, mais coach en décodage biologique, etc. On joue un peu sur les mots, mais tes contenus descriptifs en expliquent bien le pourquoi !
    Je vais aller faire un tour sur le contenu de tes formations.
    Merci et à bientôt !



    • adminhannah le 10 décembre 2012 à 21 h 47 min

      Bonsoir Bernadette,
      Je crois que c’est un peu la même chose en France.
      On ne peut pas s’enregistrer sous cette appellation sur
      les annuaires téléphoniques ou avoir une plaque
      officielle.
      Tu me posais une question à propos de nos formations.
      Nous sommes en train d’inventer notre version web,
      c’est en cours.
      Ceci dit ce n’est que pour le premier module,
      on ne peut pas devenir thérapeute par des cours en ligne!



  21. Corinne le 10 décembre 2012 à 21 h 54 min

    Bonjour Hannah,
    Merci pour ces précisions très intéressantes !
    J’ai toujours voulu aider les autres.
    Et ces dernières années, en pleine reconversion professionnelle, j’ai très souvent été tentée de devenir thérapeute.
    Aujourd’hui, j’y vois plus clair, je me recentre sur mes fondamentaux et surtout je vais tenter de résoudre mes propres problèmes avant d’aller voir ceux des autres …
    La route est longue…
    @bientôt Hannah
    Corinne



    • adminhannah le 10 décembre 2012 à 22 h 44 min

      Bonsoir Corinne,
      Malgré quelques mauvaises raisons, ça reste un objectif louable
      que de vouloir le devenir.
      Peut-être y a t-il un métier à inventer qui associerait
      nettoyer la maison d’un client en Fengshui et l’aider à
      nettoyer ses mémoires en même temps!



  22. Nemopode le 10 décembre 2012 à 23 h 35 min

    Bonsoir Hannah,
    je pense que mon parcours raconté sur mon blog pourrait beaucoup t’interesser, je suis dit bipolaire mais c’est beaucoup plus subtil que cela crois moi, la bipolarité est un terme de psychiatres athées pour expliquer une experience qui est en fait spirituelle.
    Mon blog http://www.ilnyapasdehonteaprefererlebonheur.com



    • adminhannah le 13 décembre 2012 à 10 h 15 min

      Bonjour,
      Je crois que c’est vrai pour pas mal de maladies mentales.
      Ceux qui ne rentrent pas dans la norme sont vite étiquetés alors qu’ils ont souvent une vision plus large que le personnel soignant.
      Le problème, c’est qu’en dehors des médicaments,ils doivent trouver un chemin tout seul pour vivre heureux et ne pas vivre l’enfer.



      • Benjamin Nemopode le 13 décembre 2012 à 10 h 30 min

        Merci de cette réponse Hannah
        Oui le chemin le fait souvent seul et contre tous.



  23. Michèle Damman le 14 décembre 2012 à 7 h 16 min

    Bonjour Hannah, je suis triste : encore une fois, je ne viens pas en voyage et pourtant cette fois ce n’est pas une question d’altitude!! mais d’abence de liberté!!! Oh quel vilain mot!
    J’aime beaucoup lire tes articles et même souvent tes commentaires. J’ai aidé les autres toute ma vie, c’était ma mission et évidemment, cela a été assorti de séminaires, supervisions, régulations, thérapies de toutes sortes et finalement des études de praticien à la relation d’aide et de thérapeute. Je me retrouve à la retraite sans avoir pu pratiquer le métier désiré, je suis restée » éducatrice spécialisée pour l’adolescence violente à mon domicile » c’est-à dire à plein temps plein!!!
    Parce que j’ai rencontré mon noyau dur et rien n’a réussi à le faire fondre, comme s’il me maintenait en vie. Tu as parlé de noyau dur et ça m’a fait réagir. Je ne retrouve plus le paragraphe mais je suis sûre que je viens de le lire. Je n’ai pas de site Web.



    • adminhannah le 15 décembre 2012 à 3 h 14 min

      Bonjour Michèle,
      C’est dommage mais nous reprogrammons régulièrement des voyages,
      il y a bien un moment où ça va marcher!
      Le noyau dur ne se travaille pas de la même façon, tu as raison,
      il est au coeur des thérapies quantiques. beaucoup de techniques
      ne font que le renforcer.
      Donc, tu as la chance (c’est terrible à dire) de ne pas avoir réussi
      à le faire fondre, ça veut dire que tu en es consciente et cela est
      déjà énorme.
      Les nouveaux outils s’attaquent au noyau dur mais pas de la façon
      habituelle, l’approche est plus spirituelle.