Ce que vous cachent vos croyances limitantes

croyance limitante Nasrudine Hodja 14Les croyances limitantes et Nasrudin Hodja

 

Avant de commencer à vous parler des croyances limitantes, j’aimerais vous raconter une petite histoire initiatique de Nasrudin Hodja.

 

C’est un personnage mythique des contes soufis bourré de sagesse et de naïveté à consommer au second degré.

 

Voici l’une d’elles:

 

« Est-ce que je peux t’emprunter ton âne ? » Demanda un voisin à Nadrudin alors que ce dernier rentrait chez lui.

« J’aimerais t’aider » répondit-il « mais je l’ai déjà prêté à quelqu’un d’autre ».

A ce moment précis on entend un sonore hi-han du côté du jardin.

« Hey », dit le voisin, «  je viens juste d’entendre ton âne braire dans ton jardin ».

Nasrudin rétorqua, « tu ne vas quand même pas me faire l’affront de croire mon âne plutôt que moi ! »

 

 

Tout au long de cet article, je vous présenterai quelques perles de Nasrudin Hodja ainsi que la technique traditionnelle pour vous débarrasser de vos croyances limitantes.

 croyance limitante nasrudin Hodja1

 

 

Si vous commencez à me connaître, vous allez vous apercevoir que partir à la chasse des croyances limitantes n’a pas grand intérêt.

 

Ce qui m’interpelle plutôt c’est ce qu’elles cachent et dans quel but. Si les croyances limitantes n’avaient pas d’utilité, pourquoi seraient-elles là ?

 

Cet article est présenté à la Croisée des Blogs organisée par Patricia du Blog « attention bonheur possible »

 

J’ai déjà beaucoup parlé des croyances limitantes dans un article précédent et de la façon dont elles modifient Votre perception de la réalité.

 

A l’époque j’avais perdu beaucoup de trafic sur mon blog suite à une modification de l’algorithme de Google et j’en avais profité pour « investiguer » certaines de mes croyances limitantes à l’origine de cette chute.

 

La grande particularité des croyances limitantes, c’est qu’on y croit !

 

 

Il est dit qu’une croyance est limitante parce qu’elle empêche un individu d’agir librement et d’atteindre son potentiel ainsi que ses objectifs.

 croyance limitante nasrudin Hodja15

 

Pourtant elle ne naît pas par hasard dans le psychisme d’un individu. Elle est souvent faite d’amalgames et d’interprétations à partir de situations souffrantes.

 

Par exemple, « lorsque je fais confiance, je suis trahi ». J’ai fait confiance et j’ai été trahi donc aujourd’hui je me méfie des humains et je ne m’engage pas au cas où je serai trahi à nouveau.

 

La croyance limite l’individu à ne pas s’engager par peur de souffrir. Du coup, ne s’engageant pas il s’ennuie dans ses relations ou souffre de solitude.

 

Ce que vous ne savez peut-être pas, c’est qu’une croyance positive peut avoir le même effet ! Laissons Nasrudin vous conter cela:

 

 

Nasruddin, perdu dans ses réflexions, descendait la rue du village lorsque des garnements se mirent à lui jeter des pierres.

 

L’attaque l’avait pris au dépourvu et il n’était pas homme à pouvoir leur en imposer. Il décida de ruser :

 

  • Arrêtez et je vous dirai un secret !

  • D’accord, dis-nous ton secret, mais pas de philosophie !

  • L’Emir offre un festin à tous ceux qui se présenteront au palais ce matin.

 

Les gamins s’éloignèrent en courant en direction de la demeure de l’Emir, tandis que Nasruddin s’animait peu à peu à l’idée des mets raffinés et des plaisirs de la fête.

 

Levant les yeux, il vit les enfants disparaître dans le lointain. Brusquement, il releva ses robes et se mit à courir sur leurs traces.

 

  • Je ferais mieux d’aller y voir, dit-il haletant. Après tout, c’est peut-être vrai…

 

 

Une croyance positive amène dans le rêve et fait décrocher de la réalité. Normal, la vie Est, pas besoin d’y croire ou de pas y croire !

 

Regardons de plus près les croyances limitantes positives et négatives.

 

Si vous croyez que êtes malheureux à cause de votre histoire ou tout autre cause, vous allez trouver normal de l’être.

 

Vous allez aussi interpréter tout ce qui vous arrive avec cette vision-là. Votre ciel est teinté de malheur et vous vous attendez à le vivre.

 nasrudin Hodja croyance limitante

 

 

Les gens qui font une thérapie ne sont pas conscient d’avoir ce type de croyances.

 

Pourtant, ils savent qu’ils souffrent depuis qu’ils sont nés mais n’imaginent pas que cela ait pu conditionner leur vision.

 

Leurs pensées sont teintées de cette croyance et leurs actes en découlent aussi.

 

Par exemple, il leur arrive régulièrement d’être zappés ou oubliés. Lorsqu’ils arrivent au guichet pour s’enregistrer, quelqu’un leur passe devant ou la réceptionniste ne les voit pas.

 

Leur mental trie et répertorie le fait et renforce la croyance « je suis quelqu’un qu’on zappe, qu’on oublie et qu’on ne voit pas. »

 

Il leur arrive pourtant d’être vus et bien accueillis mais leur mental ne retient pas puisque l’expérience dite « positive » ne fait pas partie de leur monde et ne comporte pas de danger qui nécessiterait d’être enregistré.

 

Ainsi se crée une autoroute neuronale. Si c’est votre cas, vous aurez tendance à adapter votre comportement à cette croyance.

 

Vous allez vous méfier des réceptionnistes (et des humains en général) afin de ne plus être pris par surprise par les effets secondaires de cette croyance.

 

Avoir cette croyance n’a rien de négatif a priori, cela permet de prévoir et d’anticiper tout ce qui pourrait faire souffrir.

 

La souffrance semble souvent écartée, vous êtes sur vos gardes, vous avez tendance à ne pas vous sentir vivant(e) et spontané(e) mais plutôt méfiant()e et « contrôlant(e) ».

 

Vous êtes dans la survie.

 

Si vos enfants ramènent une mauvaise note, vous visualisez immédiatement un monde ténébreux pour son avenir où il n’aura pas de travail et vivra sous les ponts.

 

Vous êtes dans un rêve (même s’il est différent de celui de Nasrudin), vous oubliez que votre enfant n’a que 8 ans et qu’il a besoin de réconfort et d’encouragements au lieu de menaces et de privations.

 

 

Les croyances positives sont aussi limitantes.

 

 

Vous pouvez aussi adhérer à la croyance « l’homme est fait pour être heureux ».

 nasrudin hodja croyances limitantes

 

 

Chaque fois qu’un événement va venir vous prouver le contraire, vous allez le prendre comme une situation indésirable qu’il faut à tous prix modifier.

 

Votre mental va avoir tendance à ne retenir que les situations plaisantes et oublier les difficultés.

 

Lorsque se présente une difficulté, il choisit de retenir le détail dit « positif » qui lui permet de conforter son système de croyance qui dit que l’homme est fait pour être heureux.

 

Cette façon de tout voir en positif est aussi une façon de vivre dans un rêve. La vie n’est pas positive, elle Est. La vie est faite de soleil radieux et de tornades dévastatrices.

 

Dans un tel système positif, si votre enfant arrive avec une mauvaise note, vous allez vite la relativiser et l’oublier.

 

Par contre, s’il arrive avec des difficultés relationnelles avec les filles, vous risquez de ne pas prendre son problème au sérieux ni sa souffrance pour quelque chose de réel puisque cela ne fait pas partie de votre système de croyances.

 

Vous allez lui dire que ce n’est pas grave, vous allez vite passer à autre chose et lui promettre une sortie divertissante pour oublier.

 

Il a peut-être besoin que sa souffrance soit nommée et reconnue. Vous direz plus tard qu’il était un enfant adorable et vous ne comprendrez pas pourquoi il vous sort un chapelet de reproches.

 

Lorsqu’adulte il fera une thérapie, vous penserez qu’il fait bien des histoires pour rien et qu’il cherche volontairement à vous faire souffrir en remuant le passé qui ne sert à rien.

 

Comment fait-on avec les croyances limitantes?

 

A la question, « puisque nous sommes obligés d’avoir un système de croyances, n’est-il pas plus profitable d’avoir des croyances positives que négatives et de transformer celles qui ne vont pas dans le sens de nos objectifs? » que répondriez-vous au vu de ces deux exemples cités plus haut ?

 croyance limitante nasrudin Hodja 16

 

 

Positive ou négative, une croyance est limitante car elle vous empêche d’être totalement présent et vous fait vivre et agir dans un rêve rose ou noir selon le cas.

 

Pourtant ce n’est pas ce qui est enseigné un peu partout dans le développement personnel.

 

Tout le monde s’acharne à vouloir transformer une croyance limitante négative en une croyance positive sans s’apercevoir qu’elle est aussi limitante.

 

C’est un système bien pensé, logique qui a trouvé de nombreux adeptes. Il part du principe qu’une croyance est mentale et qu’il suffit de décider de changer de croyance.

 

En tenant compte des réactions émotionnelles, voilà à peu près ce que ça donne lorsque vous avez identifié en vous une croyance limitante:

 

 

1°) Vous vous demandez si cette croyance est vraie

2°) Vous continuez l’investigation pour voir si cette croyance est vraiment universelle et ne supporte aucune contradiction.

3°) Vous vous demandez comment vous vous sentez avec cette croyance. Vous notez votre ressenti et cela vous permet de mesurer que la croyance est négative car le ressenti est désagréable.

4°) Vous vous demandez quelle serait la croyance inverse ?

5°) Vous vous demandez comment vous vous sentiriez avec la croyance inverse. Vous ressentez quelque chose de plus agréable.

6°) Vous optez pour la croyance qui va le plus dans le sens de vos objectifs.

 

7°) Vous l’ancrez avec des ressentis antérieurs positifs.

 

Chaque fois que vous vous surprenez à continuer à croire que vous êtes né pour être malheureux, vous changez de pensée et donc de ressenti.

 

Si vos croyances et votre vision du monde sont superficielles, il vous sera facile mentalement de changer de programme.

 

Cette modification des croyances est efficace sur le court terme. Je l’ai testée et j’ai pu ainsi marcher sur des braises ardentes sans me brûler.

 

J’ai temporairement arrêté de croire que les braises pouvaient me brûler les pieds bien que mon cerveau soit programmé pour que je le croie afin de me préserver.

 

Mais curieusement, pour les croyances qui s’appuient sur des traumas, il est plus difficile de s’en dégager que de marcher sur le feu !

 thfgtr.croyance limitante nasrudin Hodja10

 

 

Ok, ça aussi, c’est une croyance donc j’y reviendrai plus loin dans l’article.

 

Les croyances limitantes s’appuient sur des expériences traumatiques.

 

Lorsqu’aucune expérience difficile n’y est associée, vous n’avez pas besoin de croire, vous avez juste à vivre les situations.

 

Vous n’avez pas besoin de croire en vous pour réussir un examen, vous avez juste besoin d’avoir révisé, d’être présent, détendu et ouvert à vos intuitions.

 

La réalité est que toute croyance a un présupposé :

 

  • A quoi cela vous sert-il de croire que tout finit par s’arranger ? A oublier qu’un jour dans votre histoire, il y a eu point de non retour qui vous a fait souffrir comme par exemple le départ de quelqu’un.

 

  • A quoi cela vous sert-il de croire que le travail finit toujours par payer ? A ne pas vous souvenir d’un contexte traumatisant où tous vos efforts ont été anéantis.

 

  • A quoi cela vous sert-il de croire que la mort n’existe pas et qu’elle n’est qu’un passage dans une autre dimension ? (même si c’est vrai, ah encore une de mes croyances;-)) A ne pas ressentir un traumatisme cellulaire lié à une difficulté dans la vie intra-utérine ou à la mort de quelqu’un.

 

  • A quoi cela vous sert-il de croire qu’il est important de donner un sens à sa vie ? Sans doute à oublier un événement marquant de votre histoire où tout s’est figé dans une incompréhension totale.

 

  • A quoi cela vous sert-il de croire qu’il est important d’aider son son prochain ? Peut-être à oublier qu’il n’y avait personne lorsque vous avez eu besoin d’aide, enfant.

 

  • A quoi cela vous sert-il de militer pour l’arrêt des pollutions sur la planète (même si cela a une utilité) ? Peut-être à oublier ce que vous avez ressenti lorsque votre territoire a été envahi par un petit frère et que vos besoins de paix et d’harmonie ont été négligés.

 

Voilà pourquoi je ne suis pas trop adepte du remplacement des croyances « négatives » par des croyances « positives ».

 

La vie Est.

 

Il n’y a pas besoin d’y croire. Lorsque vous mettez en route un système de croyances, c’est forcément à l’endroit où la vie n’est pas et où vous avez remplacé l’instant présent par du rêve plus beau que vrai.

 croyance limitante Nasrudin Hodja14

 

 

Ces deux exercices que je vous ai présentés dans un article précédent et dans celui-ci aident à donner une petite respiration.

 

Si vous voulez modifier la mémoire cellulaire, il y a besoin d’aller creuser plus en profondeur à l’endroit précis où les croyances ont pris racine.

 

Pourquoi ? Parce que les croyances ne sont pas des principes saboteurs mais plutôt des garde-fous qui aident à ne pas sentir des réalités passées trop douloureuses.

 

Je vous propose pour cela une petite histoire assez terrible de Nasrudin.

 

 

Une croyance limitante positive

 

 

C’était un jour froid d’hiver et un homme respectable chaudement habillé remarqua que Nasrudin se promenait presque nu dans la rue.

 

« Mulla », dit l’homme, « dis moi, comment est ce possible que je porte tous ces vêtements et que j’aie encore un peu froid alors que tu ne portes quasiment rien et ne semble pas affecté par le froid ? »

 

« eh bien », répondit Nasrudin, « je n’ai pas d’autres vêtements donc je ne peux pas me permettre d’avoir froid alors que vous en avez plein et donc vous pouvez vous permettre d’avoir la liberté d’avoir froid. »

 

Dans la survie, vous vous adaptez et vous êtes obligé de nier vos besoins pour ne pas souffrir.

 

Vous ne pouvez pas vous débarrasser d’une croyance limitante si vous ne savez pas ce qu’elle protège.

 

C’est aussi la raison pour laquelle j’ai du mal à adhérer à tout ce que je lis sur internet à propos des croyances.

 

Je vous donne un exemple : en écrivant cet article, je me suis dit qu’il serait bon que je refasse cet exercice sur les croyances afin de vous donner un aperçu de comment cela fonctionne.

 

J’ai eu récemment une grosse émotion totalement disproportionnée qui m’a mis la puce à l’oreille.

 

Sur-réagir à une situation est une des façons de savoir que vous êtes aux prises avec une croyance limitante.

 

Qui dit grosse émotion dit gros « bazar » et sans doute croyance profonde à la clé.

 

A la question, « qu’est ce qui te met dans cet état là ? », j’ai entendu en moi la réponse, « je fais toujours le mauvais choix ».

 croyance limitante nasrudin Hodja12

 

Ah, en voilà donc une magnifique croyance limitante à propos de moi-même.

 

J’aurais pu passer par le processus habituel…ou celui que je vous propose dans cet article:

 

  • Est ce que cette croyance est vraie ?

 

Oui j’ai des milliers d’exemples, lorsque c’est moi qui fait le choix et même si c’est le dé qui choisit ou le tirage au sort.

 

  • Est ce qu’elle est toujours vraie ?

 

À 95% même si elle n’est pas vraie pour les autres, elle l’est pour moi.

 

  • Comment je me sens ?

 

Pas top bien sur, donc c’est une croyance dite négative à propos de moi.

 

  • Quelle serait la croyance inverse ?

 

Je fais toujours le choix le plus approprié en fonction de là où j’en suis.

 

  • Comment je me sens ?

 

Mieux c’est sur.

 

Mais j’ai eu beau l’ancrer, je retombe toujours sur une émotion chaque fois que je vérifie que je fais le mauvais choix.

 

C’est un plâtre sur une jambe de bois car les ancrages si positifs soient-ils ne tiennent pas sur un trauma.

 

Puisque je ne crois pas au sabotage mais plutôt à une gestion du stress permanente de la part du cerveau en vue de maintenir la race humaine en vie, je sais qu’une croyance négative m’aide quelque part à gérer un stress non conscient.

 

Dans ces cas-là, je préfère me poser la question qui tue…

 

« A quoi cela me sert-il de croire que je fais toujours le mauvais choix ? ».

 

Vous sentez, n’est-ce pas que l’on touche au vrai sujet avec cette question !

 

A ne pas me souvenir de ce que ça m’a fait un jour dans la toute petite enfance de me retrouver à un endroit que je n’avais pas choisi mais qui m’avait éloigné de tous mes repères connus.

 

Et je m’en suis souvenue, pas dans les détails car j’étais trop petite, mais dans la sensation et l’émotion.

 

Sachant ce que je tenais, je n’avais plus besoin de tenir la croyance limitante d’un problème au mauvais choix puisque je sentais ce que cette croyance protégeait.

 croyance limitante nasrudin Hodja13

 

 

Cela ne veut pas dire que je ne serai pas tentée à nouveau de croire que je fais toujours le mauvais choix mais la prochaine fois que mon mental va essayer de me servir cette croyance, je vais avoir du mal à y croire !

 

Vous voyez la différence entre la gestion du stress et le véritable travail de libération en profondeur ?

 

Dans l’un, je suis soulagée, oui, je peux dire, accepter et sentir que je fais toujours le choix de là où j’en suis, même si en apparence ce n’est pas le bon.

 

Mais il faudra recommencer ce protocole à chaque nouvelle situation. C’est débranché dans ce contexte mais pas dans les milliers d’autres contextes qui vont se présenter.

 

C’est le problème des thérapies brèves ou des techniques dites « magiques », elles vont rarement atteindre le niveau cellulaire.

 

Dès que vous savez ce que vous tenez, ça lâche beaucoup plus facilement et durablement.

 

Une partie de ce travail est faisable seul mais pour les gros attachements, il y a besoin d’aide.

 

Souvenez-vous de l’histoire de Nasrudin et du froid. Votre cerveau a vite fait de vous enlever les sensations de désagrément ainsi que celle de vos besoins vitaux.

 

Votre mental vous trompe aussi et vous empêche de sentir la marmite qui bout si vous êtes la grenouille qui est rentrée dedans quand l’eau était froide.

 

C’est l’accueil de l’enfant qui souffre, caché derrière la croyance limitante qui permet la libération. La croyance limitante ne sert que de gardien qui protège.

 

Pendant que je crois que je suis plombée dans mes choix, je suis à des années lumière de sentir la vulnérabilité, la souffrance et l’impuissance d’un bébé ou d’un petit enfant arraché.

 

C’est lui qu’il faut aimer et choyer avant de faire sauter la croyance limitante qui lui sert de nounou !

 

Les croyances limitantes limitent les dégâts même si leur protection vous coûte cher !

 

C’est par ce type de travail, agrémenté d’autres approches ludiques et thérapeutiques que nous aborderons le thème de l’argent lors de notre prochain stage en juin.

 

thgfr.croyance limitante nasrudin Hodja11

 

Jusqu’où peut aller une croyance…

 

 

Drunvalo Melchizédec, raconte l’histoire d’un enfant qui avait été élevé loin de la civilisation et qui passait sa vie dans la mare avec les grenouilles.

 

Le jour où il a eu un accident et où une partie de sa jambe a été amputée, il s’est mis à la faire repousser.

 

Il n’avait rien dans son système de croyance qui puisse lui faire imaginer qu’il n’avait pas ce même pouvoir que les grenouilles.

 

Je n’ai aucun moyen de vérifier si cette histoire est vraie mais le monde est rempli de petits miracles que les humains réalisent là où la médecine a perdu tout espoir.

 

La sophrologie est une des disciplines qui permet cela et c’est aussi pour cela que nous avons plaisir à l’enseigner.

 

Dans ce cas, l’enfant n’a pas besoin d’avoir de croyance positive par rapport au fait de faire repousser une jambe. Il est inspiré et réalise un miracle.

 

C’est un fait. Cela signifie par contre que vous avez la croyance limitante que vous ne pouvez pas le faire !

 

Et vous, êtes-vous prêt à aimer vos croyances limitantes avant de les éradiquer parce qu’elles se mettent en travers de vos buts et de vos objectifs d’adulte ?

 

 


Hannah

56 commentaires

  1. Alain le 17 mai 2014 à 12 h 58 min

    Les titre auxquels vous avez échappé cette semaine :
    les croyances limitantes, vous y croyez ?
    Les croyances limitantes sont elles vraiment un problème ?
    Savez vous ce qui se cache derrière vos croyances limitantes ?
    Ce que vous ne savez pas de vos croyances limitantes !
    Votez !



    • Hannah le 17 mai 2014 à 19 h 47 min

      Oui, c’est vrai, j’ai fait un petit sondage
      pour choisir le titre cette semaine!



      • Hannah le 22 mai 2014 à 20 h 48 min

        Tu dévoiles ce qui se passe dans les coulisses de l’article 😉



  2. Roseline le 17 mai 2014 à 13 h 14 min

    Merci Hannah pour cet article qui met tellement bien en lumière le sens caché des croyantes limitantes.

    Par tes explications, tu nous offres une toute nouvelle vision qui permet de dire OUI à l’enfant qui se cache derrière , le prendre dans nos bras, le réconforter et l’aimer.

    Je m’en occupe de ce pas !!



    • Hannah le 17 mai 2014 à 19 h 48 min

      C’est ça être un parent bienveillant!



  3. Michel de Changer-Gagner le 17 mai 2014 à 14 h 17 min

    La PNL offre des outils assez efficaces pour lutter contre les croyances limitantes.
    Dans ce cas on peut utiliser le méta modèle pour élucider et combattre les croyances limitantes.

    Prenons l’exemple de « je fais toujours le mauvais choix ».

    Cette proposition contient le mot toujours et le mot le.

    Les questions à poser sont :
    – fais-tu « toujours » le mauvais choix ?
    – n’y a-t-il pas des cas où ce n’est pas « le » mauvais choix ?
    – mauvais par rapport à quoi ? sur quels critères ?
    – le mauvais choix pour qui ? Un choix peut être bénéfique dans certains cas et pas dans d’autres.
    Par exemple, si madame Hitler avait fait une fausse couche cela aurait été une bonne chose pour l’humanité, non ? Cela, c’est du recadrage.

    Ensuite il y a des omissions : dans quels cas tu fais le mauvais choix ? Y a-t-il des choix à faire ? Es-tu obligé de faire un choix.

    Autres questions :
    – que se passerait-il si tu faisais le bon choix ?
    – as-tu déjà fait un bon choix ?

    N’y a-t-il pas des distorsions : c’est peut-être de la lecture de pensée ou un « cause – effet » faussé.

    Enfin, une croyance ne peut pas se combattre au niveau des croyances. Elle peut se combattre au niveau de l’identité.
    Qui suis-je ? Pour qui je fais tout ça ? Qu’est-ce que je veux laisser derrière moi ?

    Le fait de ne jamais faire le bon choix n ‘est pas caractéristique de notre être, mais peut être changé. Mon identité n’est pas d’être quelqu’un qui fait toujours le mauvais choix.



    • Hannah le 18 mai 2014 à 20 h 51 min

      Bonjour Michel,
      Très juste, mon identité n’est pas d’être quelqu’un qui fait de
      mauvais choix.
      Ce qui est certain, c’est que m’accrocher à cette croyance
      me permettait de ne pas sentir le désarroi causé par une
      souffrance profonde et totalement inconsciente.
      Donc la croyance m’est très utile, elle me permet de savoir
      qu’il y a quelque chose de caché à l’oeuvre.
      C’est la raison pour laquelle, je n’ai pas besoin de changer
      ma croyance.
      Dès que l’émotion profonde est acceptée et ressentie, la
      croyance disparaît!



  4. JACQUELINE le 17 mai 2014 à 16 h 53 min

    Merci Hannah pour cet article sur les croyances limitantes.

    Nous avons tous des croyances limitantes liées à notre enfance, notre éducation. Elles peuvent nous aider à avancer, à oser, à s’aimer, à voir différemment.

    Est ce que c’est bien d’en avoir ou faut il les éradiquer ?

    à bientôt
    Jacqueline



    • Hannah le 17 mai 2014 à 19 h 50 min

      Bonjour Jacqueline,
      Nous ne pouvons pas faire autrement que d’en avoir.
      Dès que nous en remarquons une, nous pouvons être
      certain qu’une souffrance plus grande encore que la
      limitation qu’elle nous impose se cache derrière.
      Avant de l’éradiquer, il est bon d’en prendre soin et
      d’accepter son message.



  5. Danièle de Forme et bien-être le 17 mai 2014 à 17 h 26 min

    Bonjour Hannah,
    J’aime beaucoup les de Nasrudin. C’est vrai que l’on se met des limites sans vraiment réfléchir à ce qui pourrait être aussi bien et que nous pourrions réussir malgré tout.
    Merci pour ce bel article.
    Belle et douce journée.
    Danièle



    • Hannah le 17 mai 2014 à 19 h 52 min

      Bonjour Danièle,
      Nasrudin est d’une grande sagesse à plusieurs degrés
      de compréhension, c’est cela que j’aime chez les soufis.
      Et les histoires sont courtes et percutantes!



  6. Gilles le 17 mai 2014 à 21 h 54 min

    Encore une fois, merci Hannah,
    D’avoir l’exquise compétence à nous éclairer la conscience comme un laser sur la source de nos maux!
    Avec ce focus sur l’origine de nos croyances, nos dispositions à l’action vers nos « intérêts » s’en trouvent finalement moins pénibles à appréhender, et nous ramènent plus réellement dans cet « ici et maintenant » dont nous ne savons pas (toujours!) apprécier la chance!
    C’est un vrai secret, à partager bien sûr, que de re-connaître les traumatismes de notre « petit moi », et de permettre ainsi à notre « moi », adulte avec séquelles de cabosses de l’enfance, d’ETRE pleinement, comme la vie EST!
    Avec toute ma gratitude,
    Gilles



    • Hannah le 18 mai 2014 à 19 h 53 min

      Bonjour Gilles,
      Oui, on parle beaucoup de l’ici et maintenant
      comme d’un grand concept spirituel.
      La réalité c’est que nous n’avons qu’un corps et un
      instant présent pour vivre notre vie.
      En un lieu et un temps, toute la panoplie de nos petits mois
      se déploie à chaque instant avec nos qualités mais aussi
      la totalité de nos blessures et de nos croyances.
      Ici et maintenant pas si facile à vivre en étant totalement
      présent!



  7. Jonathan le 18 mai 2014 à 3 h 29 min

    Bonjour Hannah,

    Bravo pour cet article pour amener de la profondeur à se sujet comme à d’autres comme tu sais si bien le faire 😉 Aimez ses croyances limitantes rejoint un de tes derniers article sur ho’oponopono et je te rejoins comme c’est la clé qui permet aux miracles d’avoir lieux !
    Tout arrive dans la vie dès qu’on ne se bats plus et qu’on avance sans attente, juste pour profiter du voyage 😉 Je n’étais pas hyper enthousiasme à mon arrivée à Tokyo et presque 3 mois plus tard, le nouveau contexte a tout changé. Je n’ai pas de mémoire ici donc ça avance beaucoup mieux.

    Au plaisir de te voir et de participer à ton stage en juin 😉 A bientôt.



    • Hannah le 18 mai 2014 à 19 h 49 min

      Bonjour Jonathan,
      TU as raison, il y a des pays dans lesquels on sent
      qu’on a moins de mémoires ou un « crédit » positif qui
      fait que tout est possible.
      En astrologie, on calcule un thème en fonction du lieu
      de naissance. on peut y lire d’ailleurs nos qualités et nos
      impossibilités.
      Lorsqu’on change de pays ou de région, il est intéressant de
      refaire son thème, comme si on était né dans ce nouveau lieu.
      on s’aperçoit alors que intuitivement, on a trouvé à vivre à une
      latitude dans le monde qui gomme les aspects difficiles de
      notre thème.
      Chaque année, au moment de notre anniversaire
      (c’est ce qu’on appelle la révolution solaire)
      on détermine un nouvel ascendant temporaire pour
      donner les grandes lignes de l’année à venir.
      Certaines personnes n’hésitent pas à s’éloigner à l’autre bout
      de la terre pour que l’année soit plus favorable en
      modifiant ainsi les données de l’année!



  8. Pierrot le 18 mai 2014 à 9 h 22 min

    Bonjour Hannah,

    Oui, voici un laser sur les croyances limitantes personnelles, mais je ne peux m’empêcher de penser aux croyances limitantes collectives, qui sont liées, elles, à des traumatismes aussi bien réels, quand on regarde l’Histoire du XXème siècle, où que l’on porte son regard. Et il y a un sacré « pain sur la planche », il me semble, ou bien ceci est aussi une croyance limitante ? Oui, Ho’oponopono est bien utile dans tous ces cas où l’on se trouve confronté à la découverte d’un trauma passé !

    Amicalement,
    Brigitte.



    • Hannah le 18 mai 2014 à 19 h 44 min

      Bonjour Brigitte,
      Oui ça ressemble à une croyance limitante 😉
      Avant d’être une croyance collective, les
      croyances sont individuelles.
      C’est un réflexe, lorsqu’on est confronté à une
      de ses ombres de chercher d’abord un coupable à
      l’extérieur, un ennemi à combattre plutôt que de
      chercher en soi la blessure.
      puisque nous fonctionnons individuellement comme cela,
      il est normal que cela se retrouve au niveau de la collectivité.



      • Pierrot le 19 mai 2014 à 11 h 32 min

        Je voulais juste souligner l’impact des évènements historiques sur l’inconscient d’une communauté ! Par exemple, en Chine, où les gens ont connu à plusieurs reprises des famines qui ont décimé la population, l’importance de la nourriture et du repas est liée étroitement à ce vécu passé traumatisant.
        Chez nous, les traumatismes liés aux millions de mort des 2 dernières guerres mondiales sont encore tapis derrière bien des croyances « limitantes ». Peut-on s’abstraire de cette réalité sans un travail et une prise de conscience de ces traumas au fond de soi ( même si on ne les a pas vécu directement) ?
        Tel était plutôt le sens de ma question ! Il ne s’agit pas de « traquer » un ennemi extérieur, mais bien un vécu intérieur , nous sommes bien d’accord !



        • Hannah le 29 mai 2014 à 21 h 05 min

          Effectivement, nous n ‘avons pas que nos croyances
          mais aussi celles de notre pays, voire elles du genre humain.
          Beaucoup de couches de croyances dont on est souvent
          non conscient.



  9. katia le 18 mai 2014 à 10 h 09 min

    Hi Hannah, oui, ça m’intéresse d’aller découvrir ce qui se cache derrière mes croyances limitantes, de trouver en profondeur ce qui les a générées, après le stage de l’année dernière qui nous a permis d’en identifier de nombreuses. Ce stage vient à point pour débloquer mes projets.
    Au plaisir de te voir bientôt au stage sur l’argent.



    • Hannah le 18 mai 2014 à 19 h 41 min

      Bonjour Katia,
      Oui c’est un travail qui nécessite d’enlever une à une
      les couches identificatoires.
      L’argent stigmatise une bonne partie de nos croyances
      limitantes mais l’amour aussi…



  10. Colette le 18 mai 2014 à 15 h 56 min

    Bonjour Hannah,

    Tu as raison! La vie est!

    La vie n’est pas là pour se couler douce tout le temps.

    Si tout était un long fleuve tranquille sans interrogation, on s’en lasserait et nous ne pourrions pas grandir et évoluer.

    Tant qu’à avoir des croyances, aussi bien avoir des croyances positives pour des raisons évidentes!

    À mon avis, les croyances à la fois les plus profondes et les plus positives ne sont plus des croyances, mais des parties de nous.

    Par exemple, une personne qui n’a jamais eu de problèmes financiers et qui ne vient pas d’une famille riche et qui n’a fait aucun travail sur des croyances limitantes pour avoir de l’argent et qui vit une vie d’abondance au niveau de l’argent., l’argent fait partie d’elle comme la couleur de ses yeux fait partie d’elle. Elle n’a pas à examiner «ses croyances» : l’argent est là, c’est tout.

    Je connais des gens comme ça!

    Namasté!

    Colette



    • Hannah le 18 mai 2014 à 19 h 38 min

      Bonjour Colette,
      Oui c’est vrai, nous arrivons sur terre avec des facilités dans certains domaines;
      En général, lorsque la vie nous comble de ce qui manque chez les autres, c’est
      qu’elle exige un autre travail de nous. A nous de le découvrir.
      Nous ne sommes pas qu’un système de croyances. Fort heureusement, pour chacun
      il y a des évidences qui n’ont pas besoin d’être des croyances.



  11. ali le 18 mai 2014 à 17 h 38 min

    bonsoir hannah.je pose juste la question.une croyance peut-elle combien memeetre limitante a proteger et a couvrir des desordres mentaux etcomportementaux parfois englobant toute une societe .cette meme croyancene peut-elle pas etre limitee et de la ne pas lui donner ssez d importancepuisqu elle est limitative. merciet bonne soiree . ali



    • Hannah le 18 mai 2014 à 19 h 32 min

      Bonjour Ali, je ne suis pas certaine d’avoir compris
      mais il y a bien sur des croyances limitantes qui appartiennent
      à toute une société comme « il faut gagner sa vie ».
      Depuis quand la vie est quelque chose à gagner?



  12. Helene@Objectif-Reussite le 18 mai 2014 à 17 h 43 min

    Bonjour Hannah,

    Ton article donne énormément à réfléchir sur toutes nos croyances.
    La vie est… comme elle est. Nous l’enquiquinons avec nos croyances.
    Tu as marche sur le feu, mes croyances limitantes me font penser que ce n’est pas possible.
    J’en ai bien compris le principe.

    Croyances limitantes ou pas, garder un esprit ouvert, lâcher prise et laisser venir les bonnes vibrations à soi réserve bien des surprises inattendues et heureuses et qui casse le mythe de l’auto-flagellation dans lequel on s’enferme avec nos croyances limitantes.

    Bravo de nous offrir de si belles pistes de réflexions.

    Helene



    • Hannah le 18 mai 2014 à 19 h 30 min

      Bonjour Hélène,
      Je vais te dire, mes croyances à moi aussi me faisaient
      penser que ce n’était pas possible.
      Je l’ai fait deux fois mais l’autoroute neuronale de
      marcher sur le feu n’était pas construite, il a fallu
      repasser par tout le processus de désidentification à
      la croyance!



      • Helene@Objectif-Reussite le 18 mai 2014 à 19 h 52 min

        Bravo pour cette expression Hannah : « l’autoroute neuronale  »

        Cette expression me fait imaginer à tout un chantier… d’autoroutes en construction.
        Chantier impressionnant au vu des kilomètres que peut faire une seule autoroute…
        A chacun d’imaginer la longueur…
        Et en plus la longueur de nos croyances… Bon je m’égare dans les méandres de mon esprit.

        M’en vais vérifier mon processus. Enfin, je vais tendre vers cet objectif 😉



        • Hannah le 18 mai 2014 à 20 h 54 min

          Oui cette expression nous suggère la rapidité avec
          laquelle on peut retrouver un ressenti, une expérience,
          un savoir-faire…
          J’ai bien fait de pas choisir le métier de fakir dans cette vie;-)



  13. Eric le 18 mai 2014 à 21 h 03 min

    Bonjour Hannah,
    Il est vraiment extraordinaire ton article ! J’en suis complètement secoué !!! Je constate que je n’avais fait qu’effleurer la surface au niveau de mes croyances limitantes ! Je comprends maintenant pourquoi je ne voyais pas tant de changement que ça à ce niveau là !!! Protéger le souvenir d’un traumatisme ! Je n’avais vraiment rien vu !!! Un grand MERCI car grâce à toi j’ai déjà levé un sacré lièvre au sujet de mes croyances para rapport à l’argent justement !… Et je vais continuer…
    A bientôt. Bises



    • Hannah le 22 mai 2014 à 20 h 38 min

      Bonsoir Eric,
      C’est un gros sujet l’argent.
      Nous avons un système bien huilé de traumas
      avec des gardiens qui les protègent et les croyances
      limitantes en font partie.



  14. Marie le 19 mai 2014 à 12 h 16 min

    Bonjour Hannah,

    Cela me fait toujours très plaisir quand tu répètes que le problème ce n’est pas la croyance négative, mais la croyance en tant que telle. Toute croyance a un présupposé, en effet.
    Il faut cesser de porter un jugement sur ce qui est, sur ce qui advient.
    Il faut le vivre consciemment, c’est tout.

    Un des livres de Charles Antoni porte ce titre : « Du développement personnel au développement essentiel »
    S’il était plus lu cela ferait un ménage salutaire.

    Au sujet des enfants dont les parents nient les souffrances, parce qu’elles n’entrent pas dans leur système de valeur, je crois bien que cela est assez fréquent actuellement. Malheureusement.

    Merci Hannah.
    Marie.



    • Hannah le 22 mai 2014 à 20 h 43 min

      Bonjour Marie,
      Joli titre que le livre de C.Antoni.
      Au royaume de l’Être, il n’y a pas de négatif ou de positif.
      Il y ajuste ce qui est.



  15. Fowler@extension cheveux le 19 mai 2014 à 14 h 06 min

    Bonjour
    Les croyances positives et ou limitantes sont je pense des balises inconscientes fruits d’une expérience personnelle pas nécessairement issue de la souffrance. Se dépasser est difficile mais sans être ni trop pessimiste ni trop optimiste, on peut en tirer une leçon quelque soit le dénouement.



    • Hannah le 22 mai 2014 à 20 h 46 min

      On ne peut pas échapper aux croyances mais on peut,
      adulte, se poser la question de « pourquoi ai-je besoin de
      croire à cela », ?



  16. Antoine le 19 mai 2014 à 21 h 12 min

    Bonsoir Hannah
    Hier , j’ai dit à quelqu’un « je n’attends personne, et personne ne m’attend », je l’ai dit parce que je l’ai pensé, et je crois que cela vient du fait de beaucoup d’expérience de ce genre, je crois pouvoir parler de la solitude, même entouré, de même du peu de fiabilité, de présence de tant de gens, le mot « survie » a raisonné très fort, je connais;
    mais à la lecture de votre article, cela prends vraiment un nouveau jour, je sais bien que ce n’est pas vrai à 100%, mais j’aurai bien dit 80%, ou autre % mais en tout cas, beaucoup, mais effectivement à la lecture de votre article, je dois reconnaitre, sans y avoir fait attention que c’était une protection que « je » m’étais construite, je ne sais pas si cela va disparaitre, cela est il tant important ? le voir est déjà immense,
    mais en tout cas , je me sens un peu mieux, cela fait tout de suite baisser le %age, c’est même étonnant, voire de se dire que peut être certains pouvaient m’attendre alors que je les avais gommé, j’ai une facilité à gommer des noms et des évènements qui parfois me laisse moi même baba; votre article m’a fait du bien, je veux alors bien essayer de voir autrement, je n’ai pas dit penser le contraire avec je ne sais quelle autosuggestion, mais peut être rééquilibrer; mon dieu, quel chemin, la vie…joyeuses pâques….



    • Hannah le 22 mai 2014 à 20 h 48 min

      Bonsoir Antoine, ne vous inquiétez pas, votre commentaire est passé!



      • Hannah le 22 mai 2014 à 20 h 53 min

        C’est assez formidable cette prise de conscience que vous avez faite.
        Une belle croyance limitante et la voir est effectivement déjà une belle
        avancée.
        La prochaine fois qu’elle essaie de vous dire que vous êtes seul et
        que personne ne vous attend, prenez soin de l’enfant qui parle.
        C »était vrai pour lui à une époque et il a besoin d’être entendu dans
        sa solitude.
        Vous devenez comme un bon parent pour lui en l’assurant d’être là
        pour lui quand il veut encore croire à cela.
        il reçoit alors de l’empathie de votre part et vous verrez, cette partie
        de vous qui se sent seule va commencer à se détendre.



  17. Jean-luc (de Moralotop) le 20 mai 2014 à 6 h 37 min

    Ma croyance est que je n’ai plus de croyances limitantes !
    Seul un regard extérieur pourrait valider cette position mais ce sujet n’est pas une préoccupation.
    Peut-être parce que je partage ton point de vue que la vie EST et que croyances positives ou négatives ne sont rien d’autres que des illusions.

    Reste à décider, pour chacun, laquelle de ces illusions est son meilleur moteur.



    • Hannah le 22 mai 2014 à 6 h 52 min

      Jolie croyance. Finalement une croyance limitante négative
      est utile car elle nous permet de déceler rapidement ce qui
      se cache derrière. Quand c’est une croyance positive, comme
      on n’imagine pas qu’elle est limitante, on ne pense pas à s’en
      occuper!



  18. Sylviane le 24 mai 2014 à 8 h 29 min

    Bonjour Hannah

    Ah les croyances quel sujet qui est quant à moi inépuisable et les 4 question de Katie Byron sur nos pensées résument bien le problème

    est-ce vrai ? est-ce réellement vrai etc … mais je crois surtout que chacun doit toujours remettre en question « ses croyances » car elles évoluent au gré de nos formations, de nos années des gens que l’on rencontre et finalement jusqu’à la fin de notre vie nous devons remettre en jeu nos croyances (c’est mon avis et ce n’est probablement qu’une croyance) se poser la question qu’est-ce que je ressens, revenir toujours à notre ressenti qui lui ne se trompe pas me semble aussi une bonne piste



    • Hannah le 29 mai 2014 à 21 h 09 min

      Bonjour Sylviane,
      Le problème c’est que parfois nous avons les ressentis de nos croyances.
      En fait le cerveau nous permet les ressentis qu’il veut bien nous laisser
      avoir.
      Par exemple, dans le syndrome de Stockholm, les passagers détournés de l’avion
      ont ressenti de l’affection et un fort désir de s’allier avec les kidnappeurs alors
      que ce n’était qu’une adaptation du cerveau afin qu’ils gardent la vie sauve.



      • Hannah le 29 mai 2014 à 21 h 09 min

        ça fait froid dans le dos 😉



  19. magalie le 27 mai 2014 à 22 h 07 min

    Bonjour Hannah,

    Article percutant. Bravo et merci.
    J ai adopté une technique lorsque je décèle une croyance je lui fais un petit bisou. Juste histoire de lui dire que je l ai reconnu. Je ne savais pas comment pousser plus loin, grâce à toi j ai un axe de réflexion supplémentaire.

    Magalie



    • Hannah le 29 mai 2014 à 21 h 12 min

      Bonjour Magalie,
      Aborder la croyance avec douceur a toujours un effet apaisant.
      Après il y a un travail à faire pour la « décréer ».



      • Magalie le 30 mai 2014 à 11 h 14 min

        D’ailleurs, Laurent Gounelle l’écrivain de « l’homme qui voulait être heureux » a fait un excellent livre très accessible sur le sujet des croyances limitantes.



        • Hannah le 30 mai 2014 à 20 h 37 min

          Je ne l’ai pas lu mais c’est bon d’avoir des livres
          faciles d’accès pour sensibiliser à la question.



  20. Patricia le 29 mai 2014 à 14 h 08 min

    Bonjour hannah,
    Merci pour ta participation, avec un article qui est à contre-courant, en effet. Je crois que nous ne pouvons pas vivre sans croyances, chacun sa vérité en fonction de son histoire de vie. Prendre conscience de ses croyances limitantes, peut parfois leur donner un peu moins de force. Il est vrai aussi, que pour certaines, un travail de fond est nécessaire, les blessures dont la croyance est le pansement, doit être guérie avant d’enlever le pansement.
    Ou je ne suis pas tout à fait d’accord avec toi, c’est sur le fait que les thérapies brèves n’agissent pas sur la mémoire cellulaire : Certaines peut-être pas, mais d’autres, c’est incontestable, ont cet intérêt et fonctionnent à merveille (comme la kinésiologie par exemple).

    Merci encore Hannah, et bravo pour ton remarquable travail !



    • Hannah le 29 mai 2014 à 21 h 16 min

      Bonjour Patricia,
      Merci pour le thème de ta croisée, c’était une belle opportunité de réflexion.
      Pour la kinésio, c’est une technique qui apporte des résultats.
      Il n’y a pas de mauvais outils , tout dépend de comment il est utilisé
      et l’espace intérieur de celui qui pratique.
      Pour les attachements vraiment profonds, je garde
      une réserve car il n’est pas toujours facile de lâcher prise
      quand on ne sait pas vraiment ce qu’on tient ni pourquoi on le tient.



  21. Audrey@cours art floral le 30 mai 2014 à 11 h 44 min

    Bonjour Hannah,
    « Pourquoi y croire ? » Mieux vaut l’expérience que faire du sur-place en somme. Les croyances limitantes sont de véritables fardeaux que l’on traîne inconsciemment et souvent conditionnés par l’éducation, le vécu. Je pense que « oser » est le seul remède.



    • Hannah le 30 mai 2014 à 20 h 36 min

      Bonsoir Audrey,
      Oui c’est l’expérience qui nous révèle nos croyances.
      ces croyances érigées en vérité sont censées nous
      aider lorsque nous sommes jeunes mais une fois adultes,
      elles jouent plutôt contre nous!



  22. marie christine le 3 juin 2014 à 6 h 15 min

    Merci pour cet article auquel j’adhère entièrement .
    Je dirais que les croyances positives ou négatives sont des superstitions .
    C’est vraiment en creusant à la racine qu’on peut s’en libérer et devenir véritablement créatif, sans influences du milieu, de l’éducation et de notre histoire personnelle . Voir la vie avec un œil toujours neuf, trouver des solutions spontanément dans l’instant en écoutant nos intuitions .



    • Hannah le 3 juin 2014 à 15 h 36 min

      Bonjour Marie Christine,
      Les croyances sont souvent élaborées naïvement à un âge
      où nous n’avons pas en place toutes la structure neuronale qui
      nous permet de voir clairement les situations.
      C’est l’âge où nous mettons les mains devant nos yeux
      en étant surs qu’on est bien caché.
      Normal que ces croyances soient inadaptées à l’âge adulte.



      • Michel @ Changer Gagner le 8 juin 2014 à 13 h 42 min

        Les croyances ne pas forcément formées dans l’enfance. On peut les former à l’âge adulte, et très rapidement, suite à un événement. Par exemple, Félix, dans le Père Noël est une ordure, a formé la croyance que la brandade de morue n’est pas bonne parce qu’une fois il en a mangé une qui l’a rendu malade. Mais ce n’était qu’une croyance.
        Dès qu’il a pu en manger une excellente, cette croyance a disparu.



  23. KIKI le 8 juillet 2014 à 6 h 47 min

    Bonjour Hannah,

    Je viens de visiter votre site (suite au signet que vous m’avez remis avec l’oracle de la triade) et je suis persuader qu’il m’apportera de nombreuses connaissances dans le domaine du développement personnel.

    bien à vous
    Christine



    • Hannah le 10 juillet 2014 à 8 h 46 min

      Merci de votre commentaire Christine,la façon dont on se rencontre est parfois surprenante!